Avant tout, le meilleur en terme de capacité thermique est l'eau pure, mais
pour des raisons de point de congélation on lui adjoint souvent de l'éthylène glycol (Éthane-1,2-diol).
Dans le monde des sports mécaniques (moto) on conserve l'eau pure, imbattable pour évacuer les calories, et non glissante en cas de fuite.
déjà, pour commencer
Maintenant, remplacer le liquide de refroidissement par le liquide Evans constitué de propylène-glycol (1,2-propanediol) pratiquement pur, pourquoi pas ?
La raison invoquée : éviter les poches de vapeur en profitant du point d'ébullition plus élevé de l'Evans (187°C au niveau de la mer).
A priori l'idée parait bonne : plus de poches de vapeur donc plus de risques d'échauffement du moteur. Seulement voilà, tout se paye. La capacité thermique massique du propylène glycol ne représente que 60% de celle de l'eau. Toutes choses égales par ailleurs, ce liquide emportera donc moins de chaleur et le moteur tournera plus chaud. Le transfert de chaleur s'améliorant avec la température du moteur, la nouvelle température de fonctionnement se stabilisera quand ces deux aspects se compenseront.
Tourner plus chaud en échange de plus de sécurité, pourquoi pas ? Mais le moteur lui, a ses limites. Ainsi le liquide supporte les températures élevées, mais pas forcément le moteur. Et on a pas abordé la qualité de l'huile qu'il faudrait aussi changer.
Evans suggère, pour éviter ces problèmes, d'augmenter le débit du liquide ... oula ... faut mettre une plus petite poulie sur la pompe à eau ... ouais, pas sorti là ...