Je ne suis effectivement pas surpris, mais je me demande comment c'est opéré la sélection car il faut tout de même des pré-requis... (en réalité....je me doute!

)
J'ai senti certains élèves dépités, déçus, d'autres à mon avis qui faisaient fausse route dès le départ...et quelques bons qui avaient le petit plus indispensable pour maîtriser ce métier: le charisme!
Le gros problème (hormis les considérations personnelles que j'ai énoncé car ce métier est vraiment une vocation, la passion n'étant que le facteur déclencheur), c'est qu'en dehors des cours lorsque les élèves moniteurs sont à l'école de formation, de retours chez "leurs maîtres de
stage" ils n'ont pas toujours le loisir de mettre en pratique ce qu'ils ont appris non seulement en fonction des us et coutumes de l'entreprise , mais aussi de la spécificité de l'activité de cette dernière:
Par exemple l'entreprise est spécialisée dans une discipline (drift,
conduite sur terre/glace) ou découverte sur circuit (baptême) ,il arrive que les stagiaires passent la journée à faire le "sac "a côté des clients et ne font pratiquement rien d'autre que briquer les voitures ... certains n'ont même jamais touché le volant.
Ce n'est pas partout comme cela , mais ça existe dans la pratique....
L'entreprise qui prend son rôle de "formation au sérieux" ( il y en a heureusement!) et accepte des stagiaires ne confira une voiture pour l'entrainement que si elle sent du sérieux, de la responsabilité, de l'engagement, et une énorme motivation des stagiaires.
Certaines entreprises y trouvent simplement leur compte car c'est du personnel gratuit...
Comme quoi il faut bien choisir ses maîtres de
stage...Le relationnel est un facteur interdépendant de la réussite...
Comment je sais tout cela?
J'ai passé 15 ans à former des gens au tout terrain...et "participé" à la mise en place de ce fameux BPJEPS, "pour qu'il soit tant que faire se peut" adapté aux différentes disciplines du "sport automobile" et principalement en adéquation avec ce qui était considéré comme du loisir à l'époque... cela n'a pas été vraiment facile...
C'est à cette époque que j'ai rencontré Jean Michel F le directeur du Cimpa!
On peut dire que cet homme à un...sacré charisme!