Mon RMCH vu de l'assistance
Pour nous, les « petites mains » de l’assistance le grand cirque a réellement commencé
mercredi.
Jean Pierre puis Lionel et Marie-Claire sont arrivés chez moi respectivement en début puis milieu d’après midi pour charger le Mitsu et répartir le matos avec la Volvo de Lionel.
On embarquait tellement de « bordel » que ça nous a pris l’après midi complet jusqu’à la nuit.
Vidage en règle de tout mon atelier
Surtout ne rien oublier…y compris :
- le vieux groupe électrogène mono cylindre Diesel qui pèse « un âne mort »., qu’on n’a finalement jamais utilisé.
- Le micro-ondes pour chauffer le café, le vin chaud, les barquettes repas si nécessaire. Bref, on aurait presque pu faire une baraque à frites.
Finalement tout ce matos n’aura servi à rien, on n’a jamais eu le temps de le déballer…ça l’aura au moins promené !
Raclette puis dodo, l’aventure nous attend tôt demain matin.
Fatale erreur, je ne parviens pas à m’endormir avant 3h du matin, c’est la 3eme nuit de suite que ça m’arrive à cause de l’excitation …je vais le payer très cher, je m’en doute.
Jeudi :
Debout 5h30… hurry up !
6h…je fonce en vitesse chercher les croissants et le pain frais.
Jean Pierre tourne déjà comme un lion en cage pour finalement nous annoncer au petit déj qu’il se sent malade et déclare forfait.
Vlan, prends ça dans la gueule, mouches ton nez, dis bonjour à la dame…ça commence mal.
L’expérimenté c’était lui, le navigateur c’était lui…on est « marrons » d’entrée de jeu, va falloir composer sans et se dépatouiller tout au long de l’aventure sans aucune vraie expérience de ce type d’épreuve.
Au moins nous aurons pu transmettre à Tony le colis de Reblochon et de chocolat que Jean Pierre lui a préparé.
Bref, pas de temps à perdre en tergiversations, faut partir quand même et déposer la Volvo dans un parking au plus près du parcours retour de Reims, inutile en effet de faire l’aller retour à Reims à 2 autos.
Ce sera donc Bourg en Bresse dans un parking sous terrain…on la récupérera demain.
De là on entre en contact avec Philippe, en route lui aussi depuis Lyon.
Une 15ne de kms seulement nous séparent, on s’attend pour déjeuner au nord de Dijon et la mission d’assistance commence puisque nous ferons route de concert jusqu’à Reims qu’on atteint en fin d’après midi.
L’équipe Anglaise est déjà là.
Ne manque plus qu’Alain qui nous rejoindra à l’apéro.
Lui aussi a dû changer son programme à la dernière minute suite à la défection de jean Pierre. Il devra mettre à contribution son épouse pour le conduire de Besançon à Reims.
Le soir, excellent repas avec les Anglais dont Tony du forum…bande de joyeux drilles engagés avec une MGB et une très belle AUSTIN HEALEY.
Manifestement, l’équipage de retraités de l’AH est là pour rigoler et déguster les grands crus tout au long du parcours.
On les retrouvera d’ailleurs tout au long, hilares en permanence bien qu’éliminés rapidement…heureux d’être là.
Dodo pour la seule dernière nuit complète avant le grand bain.
Cette fois faut vraiment se reposer un max…24 h non stop nous attendent.
Vendredi
Que croyez vous qu’il arrivât ?
Impossible là encore de m’endormir, c’est la 4eme nuit courte de suite, je suis réveillé dès 4h du matin…impossible de refermer l’œil.
L’inquiétude me prend, comment vais-je pouvoir tenir les 1200 kms qui nous séparent de Monaco par la route Napoléon.
Je suis seul à pouvoir conduire ce Mitsu qu’un ami m’a prêté…on verra bien.
La MGA est au parc des vérifs, un gigantesque hall glacé.
1er contact avec les 60 engagés au départ de Reims.
1ere intervention sur la MGA, la centrale clignotante a lâché, heureusement Philippe en a une, tout rentre dans l’ordre.
La journée passe, on traîne un peu, notre départ est prévu pour 20h30.
J’hésite à reprendre une chambre d’hôtel pour tenter de dormir la journée, j’aurai dû mais j’ai finalement préféré rester avec les copains.
Réception champagne-petits fours à l’hôtel de ville puis c’est le podium de départ.
Le 1er à s’élancer c’est « Jeannot Ragnotti » au volant de la 1ère 4L qui fête son cinquantenaire, casquette à l’ancienne vissée sur le crâne.
Philippe part dans les derniers avec son n° 313 lorsque les 1ers de « Glasgow » arrivent.
Nous on enfourche le Mitsu, destination LANGRES pour la 1ere assistance.
- 250 kms, nous y arrivons vers 23h45 avec suffisamment d’avance sur la MGA pour aller à la tente « resto » nous réchauffer d’une excellente soupe…il gèle dur, faut qu’on monte les pneus cloutés sur la MGA dès qu’elle arrivera, pendant que l’équipage se restaurera à son tour.
Couché sous la MGA pour positionner le cric rouleur…ça sent la merde…fait nuit, j’ai pourtant rien vu…subitement l’angoisse de m’être couché sur une merde de chien…ouf, non !
Niveaux faits, c’est tout bon, faut repartir…fait froid.
C’est déjà
Samedi 0h30
Faut vite repartir et faire le crochet par Bourg en Bresse afin de récupérer la VOLVO.
230 kms … puis on repart immédiatement en convoi pour ANNECY le vieux à 130 kms qu’on atteint vers 5h du matin.
Il caille vraiment, on bat la semelle sur le parking en attendant Philippe.
C’est là qu’on retrouve Bernard G et sa Subaru ainsi que Robin *qui nous offre vin chaud et crêpes.
Robin est le neveu de Jean Pierre, c’est lui l’auteur du Road Book « navigation » du Tour du Mont Blanc, compliqué à souhait, voire sadique …mais on lui en veut pas.
6h30, déjà l’heure de repartir.
Alain part en reportage avec Bernard en Subaru, comme ça ils pourront prendre des photos sur des passages « course » ou le véhicule d’assistance officielle (Mitsu) n’a pas le droit de se trouver.
On repart donc, moi seul à bord du Mitsu, suivi par la Volvo de Lionel et Marie Claire.
On roule déjà depuis 10h de suite, 600 kms parcourus, le froid perçant aux étapes, le jour va se lever et la fatigue est déjà là, surtout avec une 10ne d’heures de sommeil au total seulement les 4 derniers jours.
Le jour se lève doucement, on a du temps, on s’octroie une petite ½ heure de somnolence sur un parking d’autoroute…trop vite passée.
Puis on repart, destination Château Arnoux / St Auban, 270 kms , point d’assistance convenu pour la MGA vers 11 h.
On y arrive avec un petit ¼ d’heure d’avance seulement.
Niveaux, essence au bidon pour éviter de perdre du temps à la pompe, sandwichs et c’est reparti.
Destination CARROS -160 kms de montagne - pour la prochaine assistance, via St André des Alpes ou Philippe doit disputer une épreuve de classement.
Maintenant ça devient la lutte permanente contre le sommeil, surtout ne pas loucher…c’est de plus en plus long…la sagesse commanderait de s’arrêter…on ne peut pas…ça devient fou et véritablement pénible, une lutte permanente, pour Lionel également qui me suit.
Mais on arrive à CARROS à l’heure, c’est le milieu d’après midi, on est enfin sur la côte d’Azur, essence, niveaux…tout va bien, la MGA est en forme.
Dilemme…on continue en pneus clous ou on remet les thermogommes à la prochaine ?
On verra à la prochaine, entre Castillon et Monti …encore 50 kms et la traversée de Nice en compagnie d’Alain qui m’a rejoint.
Bernard part de son côté à la Villa de Cannes que Philippe a mis à notre disposition.
A Castillon nous attend le déluge, véritable pluie tropicale mais avec de l’eau proche de 0°.
On est trempés comme des rats morts, seule la langue est sèche comme dit Lionel dans son humour Méditerranéen, la nuit commence à tomber, la fatigue extrême, on grelotte, le Mitsu chauffage à donf est plein de buée faut mettre le chauffage avec la clim pour espérer voir quelque chose.
Heureusement, Philippe souhaite garder ses cloutés, on n’aura pas à intervenir, sinon c’était bronchite assurée…d’ailleurs Lionel et Marie Claire en sortiront avec un rhum carabiné qui ne les lâchera plus jusqu’à la fin.
Tous 2 filent à leur tour à la Villa, Alain et moi devons passer par Nice récupérer mon épouse qui nous y attend chez des amis…elle est venue nous rejoindre en TGV…petit moment de réconfort…nous y sommes attendus avec Champagne et gâteau d’anniversaire, ça tombe bien, c'est l'anniversaire de ma femme mais aussi notre anniversaire de mariage.
Ben ouais, c'était moi son cadeau à l'origine
Heureusement qu’Alain m’accompagne.
La nuit tombe déjà…36 h qu’on est sur les routes.
Je lutte contre le sommeil depuis une 10 ne d’heures et au moins 7 ou 800 kms, trempé, transi au milieu d’une vapeur des vêtements qui sèchent, torpeur, moiteur etc…
Heureusement qu’il m’accompagne car sous un tunnel j’ai eu « page blanche », cerveau déconnecté une fraction de secondes.
S’il ne s’en était pas immédiatement rendu compte, je ne sais pas si je serai sorti du tunnel.
On rejoint la Villa de Cannes, douche en vitesse, y’aura pas la soirée prévue avec Yves et Jidé et les autres copains, c’est pas possible, trop crevés.
On commande des Pizzas…et je m’endors à table.
Dimanche.
Après une bonne nuit réparatrice c’est le départ pour l’Ardêche par la route Napoléon.
L’étape du jour se terminera à Valence par le Vercors.
Philippe part tard en fin de matinée avec son n° dans les derniers.
On déjeune à Grasse mais Jidé n’est pas là.
Avec Yves ils sont déjà partis en MGA sur les ZR Alpines enneigées.
Cette journée sera celle des ennuis pour Philippe, celle qui lui causera le maximum de pénalités…le temps perdu ne se rattrape pas.
Les ZR se passent bien mais le câble d’accélérateur pourtant changé récemment casse.
L’auto est immobilisée sur le parcours de liaison.
Nous sommes en place à notre point « assistance » prévue mais à une douzaine de kms.
Bernard qui suit la MGA au plus près tente une réparation de fortune avec le peu d’outils qu’il a…ça ne tient pas jusqu’au bout.
Nous devons remonter à contresens, beaucoup de temps perdu.
Sur place Lionel réussit rapidement la réparation à l’aide d’un bout de cable et d’un sucre…et ça tiendra jusqu’au bout…ouf.
Mais ce temps perdu complique tout.
Philippe se retrouve à la mauvaise heure au mauvais endroit.
La traversée de Tallard dans un embouteillage lui coûte 1 demie heure de plus.
La nuit s’annonce.
Un brouillard à couper au couteau s’installe.
Beaucoup d’autres concurrents passés plus tôt n’ont pas connu ça.
La course contre la montre commence, Philippe court contre l’exclusion hors temps.
Seule bonne décision à prendre…sauter la prochaine épreuve quitte à prendre un max de pénalités, tant pis pour le classement, c’est ça ou le hors course.
Il faut donc rejoindre directement St Nazaire en Royans pour pointer dans les temps.
Il y arrivera avec quelques petites mn de marge seulement…mais ce n’est pas gagné.
Il doit ensuite rejoindre dans les 30 mn le parc fermé de Valence et risque là aussi la mise hors course.
De nôtre côté, nous rejoignons directement le parc fermé de Valence pour prévenir de son arrivée toujours en course, tout en faisant un crochet par Valence TGV récupérer la Vel Satis que ma femme a laissé.
Bien nous en a pris.
C’est la stupeur au parc fermé.
Plus personne.
La table de pointage est fermée, ils sont partis et n’ont pas tenu compte ou n’ont pas été informés du fait que Philippe était toujours en course…ils sont en faute.
Philippe a pointé à St Nazaire à 23h04 dans les clous ;
Ils auraient dû attendre au moins 23h34 avant de plier bagage.
Finalement nous parvenons à négocier, l’un des organisateurs en train de partir accepte de rester et assurer lui-même le pointage.
Philippe arrive à 23h31…ouf…3 mn avant la mise hors course définitive.
Mais dès le lendemain matin il devra tout de même négocier sa réintégration, tout le monde n’est pas sur la même longueur d’onde.
L’organisation me semble quelque peu légère et incohérente sur ce coup.
L’heure c’est l’heure, faut pas déconner.
Cette journée était noire, la remontée au classement ne pourra commencer que demain.
Là-dessus, direction l’Hôtel pour une bonne nuit complète.
Lundi
La 1ère assistance se fera à Soyons vers 11 h, peu après le départ de Valence, le programme est chamboulé depuis les avatars de la veille.
Huile, essence, pare-brise…rien de spécial, la petite MGA va bien, pas de changement de pneus à faire.
Direction St Agrève ou nous arrivons vers 13h.
On a du temps d’avance pour s’offrir enfin un vrai repas resto.
On y croise l’équipe Anglaise joyeuse…photos avec Tony et toute l’équipe.
Bien dans les temps la MGA arrive…roue arrière gauche pleine de liquide.
Sur le coup on pense au loockeed mais non, c’est plutôt de l’huile…Philippe ne ressent de spécial rien à la conduite, pas de bruit particulier, les freins ne semblent pas atteints.
Philippe est content, il commence à prendre son pied niveau pilotage, la remontée au classement peut commencer ;
On essuie la roue, vérifie le liquide de freins…rien n’a bougé…on verra à la prochaine étape…
…et on se retrouve au parc assistance de Tournon, immense, avec public, podium, vin chaud et tout et tout…
...et Jean Pierre !
…qui a fait l’effort de venir de sa Savoie... pour offrir une tablette de chocolat à Tony !
(
une petite voix se fait alors entendre…j’vous ai apporté des bonbons… 
)
Ben ouais, c’est la 1ere fois qu’il rencontre vraiment Tony notre Jean Pierre…tout émoustillé !
Nous on n’aura ni fleurs périssables, ni chocolat, mais ça fait rien, comme on est bien en avance on a alors tout loisir de voir beaucoup d’autos qu’on ne croisait jamais en partant dans les gros numéros.
Mais fait pas chaud du tout à battre la semelle…et un petit vin chaud par ci par là ça fait du bien…mais faut faire gaffe de pas trop les mâcher, surtout à partir du 7 / 8eme…trop de fruits sans doute ???
C’est ça, ça doit être les fruits.
Puis retour au parc fermé de Valence, journée bien remplie, équipage heureux de ses prestations du jour, qui pour fêter ça nous invite tous au resto.
Bon repas, dodo, aujourd’hui c’était journée facile pour nous, 2 vraies nuits, 2 vrais repas…moral de l’équipage au beau fixe…va bene.
Mardi.
C’est la redescente vers Monaco…cette journée sera longue puisqu’elle se terminera par la nuit du Turini après un 3eme passage par l route Napoléon.
On part en fin de matinée et on en profite pour faire des emplettes, vêtements chauds pour moi, sandwichs et pognes pour tout le monde.
250 kms pour rejoindre Château Arnoux, 1ère assistance de la journée.
Il fait enfin beau temps.
Au passage, puisqu’on a du temps on s’arrête pour assister au départ de la ZR 10.
Spectacle sympa.
C’est ici que Bernard nous quittera pour sa Savoie, il doit préparer son rallye de fin de semaine.
Assistance de Château Arnoux, faut pas trop trainer, on aura peu d’avance sur l’équipage.
La MGA arrive et la roue arrière gauche est à nouveau maculée d’huile.
Faut se rendre à l’évidence : un joint spi à lâché.
On est courts en temps mais faut impérativement contrôler le niveau du pont, ce qu’accepte de faire illico-presto l’agent Peugeot local sympa et plein d’humour.
Au passage on s’aperçoit que les divers graisseurs ont été oubliés depuis longtemps par celui qui a l’entretien de l’auto en temps normal.
Ouf, il a fait vite, le niveau est complété, heureusement il en manquait relativement peu…espérons que ça ne s’aggrave pas trop…l’équipage devra être aux aguets du moindre ronronnement, faire gaffe au freinage si par malheur le tambour avale de l’huile.
Sinon, dans l’ensemble, la MGA se porte comme un charme, la réparation sommaire mais robuste effectuée par Lionel du câble d’accélérateur tient le coup.
Et on repart, direction Carros…la côte d’azur à nouveau.
C’est déjà la fin d’après midi, on doit improviser un autre point d’assistance car il y a gros …bouchon au pont de la Manda lorsqu’on arrive.
No problem, le Mitsu se repère de loin puisque je l’ai équipé d’un gyrophare…et pi les portables ça sert à quelque chose …et pi c’est tout comme dirait mon LOULOU. !
La MGA arrive, niveaux, plein d’essence au bidon…l’équipage est euphorique…c’est le pied, v’là maintenant que Philippe se voit dans la peau de Sébastien LOEB…pas de grognements de pont, pas de soucis de freins…prions mes frères, ça à l’air de tenir…et la progression au classement confirme tout ça.
Bon, ben maintenant la grande nuit du TURINI s’annonce…on a du temps, beaucoup de temps…de quoi s’offrir un gueuleton puis se présenter enfin au départ d’une ZR avant le 1er concurrent.
Direction Roquebillière pour un excellent repas puis tous en place sur la ligne de départ de l’avant dernière ZR.
Le 1er concurrent à s’élancer n’est autre que Bruno SABY sur A112 Abarth, départ à l’arrache.
Les départs se font de 30s en 30s ça défile vite, on verra enfin l’ensemble du plateau en 1h et demie.
C’est là que je me rends compte que beaucoup d’autos sont réellement préparées pour ce type d’épreuve…1ère longue, 2eme et 3eme courtes, le but étant d’atteindre au plus vite et maintenir le plus facilement à l’accélération la vitesse moyenne imposée.
J’imagine le calvaire de Nicolas avec 1ere non synchronisée et 2eme défaillante qu’il doit passer à l’arrache…et ça s’entend.
C’est là aussi qu’on se rend compte que les équipements mécaniques de chronométrage théoriques sont en fait remplacés par du matériel sophistiqué.
Certains concurrents ont un véritable tableau de bord d’Airbus…suffit de l’enlever au parc fermé, surtout pas que ça se voit…bref, un ressenti un peu faux cul sur les bords.
Retour en milieu de nuit à Cannes…pour nous c’est terminé…demain repos et balade à Monaco.
Mercredi
Grasse mat, et on retrouve tout le monde sur le port de Monaco vers midi.
Tony et les Anglais sont contents de leur Rallye.
Nicolas aussi bien qu’un peu amer à cause de l’erreur de pointage dont il a été victime, qui lui fait perdre la 40 eme place.
Il a dû produire souvent la grosse attaque pour compenser le handicap de boîte, ses pneus à clous…ben y’a plus de clous…tous arrachés en balançant en glisse l’auto pour la ralentir quand les freins étaient trop chaud…ça a dû fumer…bravo l’artiste !
Rentrer dans les 100 premiers était déjà un exploit, mais là…chapeau bas.
Philippe et Jocelyn aussi sont heureux, honorablement classés ils ont enfin pu s’exprimer et remonter après leurs déboires successifs décourageants de dimanche et leur course désespérée contre l’exclusion.
Le rêve est réalisé, bravo…pour une 1ere participation sans aucune reconnaissance et le handicap du 1er jour c’est plutôt un bon résultat
Et on se retrouve tous à table sur le port.
L’après midi balade dans Monte Carlo, le palais princier pour voir si des fois on croiserait pas Stephanie de Monacoooo !
Ben non, on n’a pas vu Steph de Monac…et pi de retour au port on n’a plus vu non plus le Mitsu !
Plus de Mitsu. !
Envolé le Mitsu. !
En fait, la Police de Monaco a tellement eu peur qu’on se fasse voler qu’il a été mené à la fourrière municipale…pas tout seul…une bonne quinzaine d’autres avec…voilà ce que ça coûte de se garer sur un couloir de bus…z’avaient sorti toutes les dépanneuses, véritable procession…finalement 160 € ce parking m’a coûté.
Chavais bien qu’il me fallait un merdier quelque part, ben Walà…c’est fait.
Bast, tant pis, une bonne soirée crêpes entre potes nous attend dans un resto-copine d’Yves.
On s’y retrouve avec M. 100.000 Volts, Jidé branché 380, Yves, nous tous…évidemment on s’est bien marrés et on a fait tellement de bruit que le resto plein à craquer était un véritable brouhaha, pire qu’une discothèque.
Mais si on veut se revoir faut bien se quitter n’est ce pas ?
Dont acte, on rentre à la villa et Lionel nous débouche une bouteille pour finir tout ça sur un air d’Happy Birthday…ben oui, c’est le sien !
Et la tête un peu embrumée c’est dodo sur le coup de 2h.
Jeudi…le retour au bercail
Bouuuh, va falloir quitter les copains, une semaine ça tisse des liens, surtout quand on se connaît déjà.
Finalement on en a bien bavé au début, mais plutôt bien marrés…avec des gens du midi c’était fatal, l’humour est livré avé l’acent.
Dernière assistance sur l’autoroute…faut enlever les clous…puis on se sépare un peu tristes.
Lionel et Marie Claire poursuivent vers St Trop, nous (Alain et moi) on suit la MGA jusqu’en Rhône Alpes.
Alain attrape à Valence le TGV qui va bien pour Besançon ou il sera finalement assez tôt.
Philippe et Jocelyn poursuivent seuls, brave petite MGA, moi je rentre dans la Loire.
Merci à tous, ce souvenir sera rangé dans le tiroir des impérissables…et j’ai une histoire de plus à raconter.