Malheureusement la pollution des villes n'est pas qu'un fantasme d'écolo, elle se mesure et se voit nettement.
Suffit de décoller d'un petit aérodrôme proche d'une grande ville pour découvrir en couleurs cette espèce de chappe.
Vivre dans de grandes villes intra-muros correspond à être fumeur voire gros fumeur sans l'être.
y'aurait bien une solution: construire les villes à la campagne
Blagapart il faudra bien imaginer des solutions, sortir du "tout bagnole", changer les comportements etc...
Les bouchons urbains sont essentiellement constitués de personnes seules dans une voiture de 4 ou 5 m:
- ça pollue
- ça perd du temps et de la qualité de vie
- ça coûte cher au budget familial.
c'est surtout ridicule.
Population multipliée par 4 en moins de 100 ans et en même temps exode rurale conduisent à la surpopulation urbaine
J'imagine mal qu'on puisse continuer comme ça longtemps.
Même lorsqu'on peut faire autrement, difficile de se passer de sa voiture...nous ne sommes pourtant pas si mal lotis en matière de transports en commun -hors grèves à répétition et insécurité de certaines lignes -
Heureusement les générations évoluent.
Nous étions de la génération bagnole et le 1er diplôme visé était le permis de conduire.
De plus en plus de jeunes ne voient plus ça comme ça... ils ont d'autres sources d'intérêt que nous n'avions pas...acquièrent rapidement des notions en matière de pollution, ce que nous n'avions pas.
Petit à petits certains comportements changent, de plus en plus de Parisiens se séparent de leur auto pour n'en louer une que lorsqu'ils en ont besoin, vacances etc...nécessité budgétaire oblige pour l'instant.
Une des solutions conduit forcément au désengorgement des villes et l'interdiction de circuler sans motif autrement qu'avec des véhicules non polluants.
- Les vélos des villes se développent.
- La micro-auto électrique en location va débuter l'an prochain avec un réseau, des emplacements etc.
Pas besoin d'être Mme Soleil pour imaginer que d'ici 20 ans la paysage des villes aura considérablement changé.
pour l'instant on est bien loin de "la frappe à froid"