Forum MG

Ca me rappèle une 911 Targa 2.7 qui comme beaucoup souffrait d'une légère incontinence des caches culbus et répandait harmonieusement des gouttes d'huiles sur les échangeurs d'échappement.
Un jour, ça a foutu le feu à l'herbe sous la voiture...heureusement y'avait du sable

J'ai plus de souvenirs avec des utilitaires. J'avais projeté de remonter avec mon ami Rothacker des bouteilles vides en Alsace et de charger des pleines. Je venais d'acheter un 407 Mercedes, de la place mais petit moteur. La vieille du départ culasse poreuse donc j'emprunte une Estafette à un copain. Le réservoir fait 27 litres alors tous les 100 kms nous devions trouver de l'essence. Par les routes du Jura et du Doubs, les stations service étaient rare, et cela avant les grandes surfaces mais nous sommes arrivés en Alsace. Le retour se fit par les grands axes. Un HY, partis confiant pour Vallorcine apres Chamonix et sur le chemin du retour sortie de Sallanches, en panne, plus d'essence, j'avais fait 90 kms avec le plein. Toujours dans les consommations, Rallye du Mont Blanc, 67 je crois, sur Ford Mustang je prévois 30 litres au 100, je pensais large. Résultat tous les 100 kms, il me manquait 20 litres.

Mon père avait eu un temps une très kitsch Ford Consul 315 qui, avec sa ligne pataude évoquant en encore plus laid la Citroën Ami6 et des suspensions archaïques garantissant une redoutable insécurité, est digne au plus haut point de ce fil !

En 88 une SAAB 9000 T16, à 100.000 moteur-turbo-boîte étaient foutus...échange standard des 3 heureusement à prix fracassé grâce à un de mes fournisseurs de Saône et Loire.
Même le cuir chauffeur était déjà râpé.
Là-dessus j'oublie de la rentrer un dimanche soir.
Le lendemain matin mon fils se précipite..."papa, papa, on t'a piqué le volant !"

Le volant était en fait sur le siège arrière.

Une bande de nazes avait essayé de piquer l'auto en forçant sur le volant croyant pêter le neimann qui justement n'est pas sur la colonne mais sur la console entre les 2 sièges, pris sur la boîte de vitesses
A cette occasion j'ai appris que le volant était justement monté pour casser à sa base en cas d'effort extrêment violent.

J'ai plus jamais voulu de SAAB.