On a couru dans l'autre dimension
Posté : 25 sept. 2011, 20:44
Pourquoi, l’autre dimension ; Parce que aucune course à pied n’a un tel niveau de difficulté. Il y a 14 courses de 100 Km en France ; En fait il y en a 13 plus celle de Millau.
Pour s’y engager il faut être prêt physiquement et dans sa tête que ça devienne une obsession ;Pour moi ça trotter depuis presque deux ans ;
Le départ est donné le samedi matin à 10 heures pour une première boucle de 42 kilomètres. Je les passe relativement bien mais les pieds au bout de 35 commencent à gonfler , je dois desserrer un peu mes lacets mais tout roule pour le moment .c’est la que les premiers doutes arrivent je viens de passer les 42 km en 05h10 et je ne le sais pas encore mais je vais devoir avancer encore pendant 11h00 . Je ressent alors une violente douleur dans un orteil, le premier ongle vient de décider de quitter mon corps, le passage sous le viaduc me donne un peu de réconfort mais à ce moment il reste encore 50 km et je suis Hs tout me fait mal mes jambes ne portes plus , il faut s’accrocher, mon suiveur en vélo fait un excellent boulot tout est géré comme il faut et je manque de rien, Mickaël mon accompagnateur à pied me rattrape,, il doit pas y avoir plus ou moins de 30 minutes entre histoire de pallier au baisse de régime et de se motiver. Et dieu sait qu’il va y en avoir des défaillances ; Au kilomètre 60 je ne sens plus mes jambes comme des crampes permanents dans les mollets je bois et rebois, j’en suis déjà à 05 litre de puis le départ, mon front et toutes mes fringues sont recouverte de sel. C’est le moment de boire de l’eau gazeuse et de alimenter en salé mais dur de manger du jambon des bretzels quand l’estomac commence à refuser le moindre aliment, il faut passer outre et forcer l’alimentation pour recharger les batteries. Je passe en 10h00 au village de saint Afrique, a partir de ce moment c’est le retour vers Millau, autrement dit les cotes vont devenir des descentes et les descentes ben des côtes tout aussi difficiles à avaler. Le rythme est bas mais on avance, même en marchant le cœur bat plus vite quand courant ( a 4KM/h il est à un rythme que j’ai habituelle à 14) je viens juste de passer les 80 KM et je sens que tout écroule, plus de jus plus d’envie, je me reppete inlassablement les conseils de mon préparateur mental, pour le jus une idée me traverse la tète finir les restes des tubes énergisant qui traine ça et là par bonheur mon vélo revient , il a vu que ça n’allais pas et a filé me cherche ce qu’il faut au prochain ravitaillement je reprend espoir le panneau des 90 kilomètres viens de passer plus que 10 plus que 08 on rentre en ville je suis surpris du monde qu’il y a encore pour une heure du matin, je temporise un peu sur trois kil histoire de ne pas finir à l’agonie par respect,pour moi et ceux qui sont resté debout, le panneau 98 kilomètres est visible , plus que deux , 5 tours de stade, normalement deux minutes ici 25, à 400 mètre de l’arrivée on rentre dans le parc de la victoire ( ça me plait comme nom et me fait même rire) les encouragements fusent de tout les côtes (« aller petit » « c’est bien ce que tu fais » ) plus que un virage , avec une pente artificielle qui fait bien mal , mais c’est pas grave, je suis dans la salle des fêtes, les gradins sont plein aperçois mes parents du coin de l’oeil , je passe sous le porche d’arrivé ; Les larmes commencent à arriver une demoiselle me soutien,t ses mots : « félicitations vous entrez la légende des 100 kilomètres » on me remet aussitôt le diplôme, la médaille que je n’ai même plus la force de porter, je suis obliger de m’assoir, de revenir sur terre et dieu sais que c’est dur je ne sent plus mes jambes mes parent me parlent mais tout mais ils me semblent loin, je leur réponds ( je saurais plus tard que mes réponses ne voulais absolument rien dire).
Après 30 minutes de retour au calme il faut rentrer , monter rejoindre notre chambre au deuxième étage d’une chambre d’hote géré par un Anglais qui a flashé sur mon tatouage MG,sera un calvaire , je m’allonge sur le lit tout s’arrete jusqu'à huit heure ou on viens nous cherche pour un petit dej fortement apprécier.
Voila l’histoire de mes 100 kilomètres, j’ai appris énormément sur moi, sur le fait quand que dans ces cas la « douleur est un état d’esprit » et qu’il faut s’en servir comme information.
Pourquoi je l’ai fait ; Un jour que je cherchais des infos sur des footing sur internet ma fille me demanda
« papa tu pourrais courir 100 kilomètres » je me souvient lui avoir simplement répondu que j’allais essayer pour voir , c’était il y a deux ans.
Je veux simplement remercier
-Mon suiveur vélo Michel
-Mes accompagnateurs à pied Mickael et Benjamin
-Le préparateur mental Guillaume
Mes aussi mes parents et ma tante pour avoir été présent tout le long du parcours ;
Mon ex femme pour son soutien , Jean-Pierre du forum pour le tee-shirt (excellent matos )du Mont-Blanc
Et mes filles Lauriane et Justine
Pour s’y engager il faut être prêt physiquement et dans sa tête que ça devienne une obsession ;Pour moi ça trotter depuis presque deux ans ;
Le départ est donné le samedi matin à 10 heures pour une première boucle de 42 kilomètres. Je les passe relativement bien mais les pieds au bout de 35 commencent à gonfler , je dois desserrer un peu mes lacets mais tout roule pour le moment .c’est la que les premiers doutes arrivent je viens de passer les 42 km en 05h10 et je ne le sais pas encore mais je vais devoir avancer encore pendant 11h00 . Je ressent alors une violente douleur dans un orteil, le premier ongle vient de décider de quitter mon corps, le passage sous le viaduc me donne un peu de réconfort mais à ce moment il reste encore 50 km et je suis Hs tout me fait mal mes jambes ne portes plus , il faut s’accrocher, mon suiveur en vélo fait un excellent boulot tout est géré comme il faut et je manque de rien, Mickaël mon accompagnateur à pied me rattrape,, il doit pas y avoir plus ou moins de 30 minutes entre histoire de pallier au baisse de régime et de se motiver. Et dieu sait qu’il va y en avoir des défaillances ; Au kilomètre 60 je ne sens plus mes jambes comme des crampes permanents dans les mollets je bois et rebois, j’en suis déjà à 05 litre de puis le départ, mon front et toutes mes fringues sont recouverte de sel. C’est le moment de boire de l’eau gazeuse et de alimenter en salé mais dur de manger du jambon des bretzels quand l’estomac commence à refuser le moindre aliment, il faut passer outre et forcer l’alimentation pour recharger les batteries. Je passe en 10h00 au village de saint Afrique, a partir de ce moment c’est le retour vers Millau, autrement dit les cotes vont devenir des descentes et les descentes ben des côtes tout aussi difficiles à avaler. Le rythme est bas mais on avance, même en marchant le cœur bat plus vite quand courant ( a 4KM/h il est à un rythme que j’ai habituelle à 14) je viens juste de passer les 80 KM et je sens que tout écroule, plus de jus plus d’envie, je me reppete inlassablement les conseils de mon préparateur mental, pour le jus une idée me traverse la tète finir les restes des tubes énergisant qui traine ça et là par bonheur mon vélo revient , il a vu que ça n’allais pas et a filé me cherche ce qu’il faut au prochain ravitaillement je reprend espoir le panneau des 90 kilomètres viens de passer plus que 10 plus que 08 on rentre en ville je suis surpris du monde qu’il y a encore pour une heure du matin, je temporise un peu sur trois kil histoire de ne pas finir à l’agonie par respect,pour moi et ceux qui sont resté debout, le panneau 98 kilomètres est visible , plus que deux , 5 tours de stade, normalement deux minutes ici 25, à 400 mètre de l’arrivée on rentre dans le parc de la victoire ( ça me plait comme nom et me fait même rire) les encouragements fusent de tout les côtes (« aller petit » « c’est bien ce que tu fais » ) plus que un virage , avec une pente artificielle qui fait bien mal , mais c’est pas grave, je suis dans la salle des fêtes, les gradins sont plein aperçois mes parents du coin de l’oeil , je passe sous le porche d’arrivé ; Les larmes commencent à arriver une demoiselle me soutien,t ses mots : « félicitations vous entrez la légende des 100 kilomètres » on me remet aussitôt le diplôme, la médaille que je n’ai même plus la force de porter, je suis obliger de m’assoir, de revenir sur terre et dieu sais que c’est dur je ne sent plus mes jambes mes parent me parlent mais tout mais ils me semblent loin, je leur réponds ( je saurais plus tard que mes réponses ne voulais absolument rien dire).
Après 30 minutes de retour au calme il faut rentrer , monter rejoindre notre chambre au deuxième étage d’une chambre d’hote géré par un Anglais qui a flashé sur mon tatouage MG,sera un calvaire , je m’allonge sur le lit tout s’arrete jusqu'à huit heure ou on viens nous cherche pour un petit dej fortement apprécier.
Voila l’histoire de mes 100 kilomètres, j’ai appris énormément sur moi, sur le fait quand que dans ces cas la « douleur est un état d’esprit » et qu’il faut s’en servir comme information.
Pourquoi je l’ai fait ; Un jour que je cherchais des infos sur des footing sur internet ma fille me demanda
« papa tu pourrais courir 100 kilomètres » je me souvient lui avoir simplement répondu que j’allais essayer pour voir , c’était il y a deux ans.
Je veux simplement remercier
-Mon suiveur vélo Michel
-Mes accompagnateurs à pied Mickael et Benjamin
-Le préparateur mental Guillaume
Mes aussi mes parents et ma tante pour avoir été présent tout le long du parcours ;
Mon ex femme pour son soutien , Jean-Pierre du forum pour le tee-shirt (excellent matos )du Mont-Blanc
Et mes filles Lauriane et Justine