Forum MG

C'est Suisse, donc bien pensé, et très officiel.
Enfin... je me demande si ce n'est pas un fake. Mais peut-être pas, c'est aussi original que la coupe de cheveux du proprio.
http://www.20min.ch/ro/news/insolite/st ... s-12258891

... Pourquoi pas ? j' avais bien une 4 CV qui tournait au charbon quand j' étais à Lille en 1965 ...

Je n'y crois pas une seconde, c'est un hoax à coup sûr.

J'ai posé la question à 20minutes.ch
Quand j'aurai la réponse, je vous dirai. Normalement, la réponse doit être honnête, et si c'est un teasing pour Volvo (comme les 32 Volvo S40 achetées simultanément dans un village suédois), le site web doit le dire.

je parie sur le fake à 100%
mais il y a tellement de fous va savoir....

Il y a bien des camions à pizza avec un four à bois... Pourquoi pas une Volvo?

c'est formellement interdit
sauf en suisse et en belgique
allez savoir pourquoi

yvre a écrit :... Pourquoi pas ? j' avais bien une 4 CV qui tournait au charbon quand j' étais à Lille en 1965 ...

Oui bien sûr, y'a une 20ne d'années on faisait des sorties avec un U23 gazobois d'avant guerre (ailes plates) entièrement restauré et on fonctionnait au bois ( me souviens avoir mis des photos sur le forum).
On faisait des sorties de facilement 100 kms...à 40 à l'heure
Mais là, faire homologuer un poele qui doit peser 150 kgs avec une cheminée baladeuse au milieu d'une bagnole en roulant, en Suisse en plus...faut pas déconner, ou alors sont devenus carrément fous.
Essaies déjà d'homologuer un four à Pizza dans une camionnette et tu verras.

La totale! Hotel ,restaurant , une voiture "cantine!!!

Yvre, mgb42, Jidé, je suis déçu ! Pas un de vous pour réagir ? Rebondir sur une éventuelle source de chaleur que l'on peut obtenir sans bois, sans charbon et portant le parfum offert à noël ?

Patrick n'a même pas une anecdote sur une autostopeuse plus chaude qu'une baraque à frites.

Nan, vraiment, j'chui déçu ...

Tu veux parler des auto-stoppeuses qui servent à se mouiller les doigts pour tourner les pages du road-book ?
C'est une légende, je n'ai jamais vécu le phénomène.

Nikos 14 35 a écrit :
Patrick n'a même pas une anecdote sur une autostopeuse plus chaude qu'une baraque à frites.

Des auto-stoppeuses j'en prend jamais, trop peur de me faire violer

Ah ben si tiens j'ai une histoire d'auto-stop qui a duré 3 jours, mais je crois que je l'ai déjà racontée.
Attention, elle est à rallonges...vaut mieux y aller par épisodes parce qu'il s'agit d'une épopée à multiples rebondissements qui a duré 3 jours.

Episode 1:

C'était en février ou Mars 70.
L'époque des festivals de musique, Woodstock - Ile de Wight - St Pons etc...
On habitait ensemble à 4 potes (on est toujours la même bande 40 ans après )
2 étaient partis ché plus où pour le week end avec la MGB, on restait 2 à pinces à Lyon.
Ben tiens, Alain (Lynyrdt) le connait, mon pote c'est Alain le Niçois

Sur le coup de minuit on bavassait et on se dit qu'on pourrait bien aller au festival du Bourget en stop, y'a jamais que 500 bornes et ça vaut bien les Pink Floyd
Aussitôt dit aussitôt fait, on se casse, pas une tune en poche, pas de carte bleue à l'époque, mais on s'en fout, l'aventure c'est l'aventure... et on commence par faire du stop à partir des Brotteaux à Lyon.
Minuit, gelait à pierre fendre mais tant pis.
Une 2 cv s'arrête avec 2 belles nanas un peu plus âgées, apparemment en goguette...faut dire qu'on était pas mal comme mecs à l'époque .
On venait d'avoir 18 ans, on était beaux comme des enfants, forts comme des hommeuuuuuuuuuuux
Elles nous proposent de nous emmener, dont acte.
Pour ça, la passagère descend, me laisse la place devant à côté de la chauffeuse et monte derrière avec mon pote...intriguant, elles avaient dû faire le choix et la répartition de nos carcasses ces Couguars.
Et c'est là qu'on a merdé, Alain voulait pas qu'on soit perturbés, ni masturbés ni sucés ni rien...voulait qu'on aille au Bourget l'arsouille et pi c'est tout.
Comme 2 couillons on a préféré l'aventure à rebondissements qui a suivi.
Finalement elles nous ont largués à Lyon-Vaise sur la route de Paris
Si on avait su l'aventure épique qui nous attendait pour la suite on serait restés au chaud avec ces nanas qui nous voulaient du bien...parce que les suivants qui nous ont pris en stop étaient pas tristes non plus.

La suite, la suite ...

Nikos 14 35 a écrit :La suite, la suite ...

... Tu m' as l' air d' être encore " débordé " toi ...!!!

yvre a écrit : ... Tu m' as l' air d' être encore " débordé " toi ...!!!

Nikos ché pas mais moi j'attend le dégel !

Episode 2

Il fait un froid de canard, au moins 1h du matin, les nanas nous ont largués à Vaise sur la route de Paris.
Plus personne dans les rues tu parles, on n'a pas encore quitté Lyon, ça promet !
Volatile pas que surgit une DS ambulance qui pile devant nos pouces levés:
- C'est un Alsacien qui s'est paumé dans Lyon, il cherche la route de Paris, ça tombe bien on y est.
Finalement il nous charge et nous laissera à l'embranchement de Dijon.
La DS part comme une balle, moi devant, mon pote Alain le Niçois sur le strapontin derrière, à côté du brancard.
On est séparés par une vitre et on communique par micro et HP.
20 bornes plus loin on arrive déjà à la grande barrière péage de Villefranche sur Saône et il déclenche le Pinpon, gyrophare et tout...je me demande bien pourquoi, peut être pour rigoler...ben non !...pour pas se faire arrêter surtout.
Bref, on repart du péage à fond la caisse, l'ambulance tape tranquillement le 180, on est bien au chaud lorsque l'Alsacien demande à mon pote si son voisin derrière le dérange pas trop
Effectivement mon pote avait bien vu un empilage de couvertures sur le brancard à côté de lui sans se douter que dessous y'avait: un mort !
Il n'y croit pas, tâtonne et découvre ce qui ressemble effectivement à un pied.
Whoââââ, il est fou ce mec qui fonce dans le blizzard (oui j'ai dit blizzard) en pleine nuit à 180 à l'heure avec un mort et 2 auto-stoppeurs !

Alors il nous raconte l'histoire:
Il s'agissait d'un médecin à problèmes cardiaques répétitifs.
Il a été appelé par la famille qui est de sa région et voulait le rapatrier à la suite d'une nouvelle crise apparemment terminée.
Il a chargé le gus "vivant" dans une station de skis pour le ramener en Alsace à son hôpital habituel, la famille censée suivre un peu plus tard le temps de remballer les valoches.
Arrivé vers Lyon, par le HP il entend que le mec râle...nouvelle crise, lui il est seul dans l'ambulance.
Illico presto il s'arrête...et le mec lui meurt dans les bras
Pas dans la merde le gus avec un cadavre sur les bras en train de traverser la France.
Mais faut pas se laisser aller, mort pour mort tant pis: il a faim, cherche un resto, y bouffe (avec le cadavre dans le parking... et finit par se perdre dans Lyon avant de nous tomber dessus.

Frapadingue le gus...heureusement qu'on ne s'est pas fait arrêter, ça allait être dur à expliquer tout ça, sans compter la famille.

Comme convenu il nous a laissés vers 4h du mat dans un bled...faisait au moins -10, gelés pétrifiés on est rentrés dans une église (non chauffée) pour finir la nuit sur des bancs.
Evidemment, cons-gelés on risquait pas de s'endormir, et ce fut long.

Fin du 2eme épisode, la suite au prochain numéro

elle vend du rêve ton histoire!

J'attends la suite impatiemment

3eme épisode

Transis de froid, mon pote Alain souffrant terriblement d'une jambe cassée 1 an ou 2 avant nous revoilà à refaire du stop les 2 pieds dans la neige au lever du jour vers 8h du matin, déjà bien fatigués de cette épopée qui n'a que quelques heures.
Evidemment dans la petite église froide on risquait pas de s'endormir sur les bancs.
Vlan, rev'la une 2cv ! (y'avait des nids à l'époque )
Une nana toute seule, la trentaine sans peur ni reproche prend pitié et nous charge.
Elle va jusqu'à Auxerre pour la journée.
Je monte devant, mon pote derrière.
Quelques kms plus loin, ne l'entendant pas discuter avec nous je me retourne et le trouve en train de pioncer allongé sur la banquette, enroulé sans gêne dans le manteau de fourrure de la nana .
Avec la fille on discute, je lui raconte dans quel bain on s'est mis pour aller au festival du Bourget, elle rigole...je pousse un peu l'avantage, ça a l'air de fonctionner.
Moi ça commence à me faire tartir ce voyage, me verrait bien lui faire un doigt de cour au chaud plutôt que le pied de grue au froid.
Sur ces entrefesses on arrive, elle nous dépose sur la route en précisant que si on est encore là à son retour on pourra éventuellement rentrer avec elle...on est déjà copains
Mais que nenni !
L'autre, réveillé et requinqué tient à tout prix à continuer l'arsouille !
Et nous voilà à remarcher dans le froid le pouce levé, sur une nationale toute en ligne droite interminable, bordée de platanes ce qui fait que les bagnoles et les camions nous passent à ras avec chaque fois le petit courant d'air glacial qui donne de belles couleurs.
Bref, 2 ou 3 h comme ça, c'est déjà bien plus de midi, on arrive dans une station service plus ou moins relais routier, on a très peu de tunes en poche et si je me souviens ça a dû se terminer avec un paquet de chips et 2 cafés, voire même un seul pour 2
Le mec de la station nous conseille de prendre un car qui va pas tarder en direction de Paris.
On a froid, on n'avance pas, ras le bol, ok on prend le car jusqu'à Sens seulement à cause du prix des billets.
De sens à Paris en stop on est encore tombé sur un farfelu.

Fin du 3eme épisode.

Dis donc c'était vraiment loin le Bourget^^

Ouais hein ! surtout en hiver.

Episode 4:

On descend du car à Sens, ce doit être 3h ou 4 de l'après midi, grand soleil frisquet, ça fait déjà 16 h depuis vendredi minuit qu'on est partis et re-stop pour Paris...coup de bol un type en Simca 1500 s'arrête tout de suite, il va à Paris génial, sympa, un peu hippie sur les bords il a l'habitude de prendre des auto-stoppeurs.
Ben ça on a vu:
Il a chargé tout le monde au passage et on est arrivés à Paris à 8 dans la Simca, 4 devant sur la banquette, 4 derrière, encore un fêlé...heureusement que c'était pas 30 bornes de plus on aurait fini à 12 ;

Ouf Paris ! il fait encore jour...bon maintenant on fait quoi ? chui cassé, on ira au Bourget demain dimanche.
- Pas de problème, mon pote Alain à un copain (d'armée me semble t'il) qui bosse à la Samaritaine, logé par l'employeur dans une chambre de bonne d'au moins 6 m²...si je me souviens bien c'était un peu comme ça à l'époque, au-dessus du magasin mais je n'en suis plus très sûr
Son pote est heureux de nous voir, c'est samedi soir, il bosse pas demain, nous paie un petit resto.
Moi je suis mort de chez mort et m'endort dans l'assiette, comme au RMCH l'an passé , on va se coucher...par terre évidemment dans la chambre de bonne.
On se réveille largement à midi, le festival du Bourget se termine ce soir pour nous, demain on est censés être au boulot... on est encore fatigués, on se demande comment on va faire puisqu'il faut déjà penser à rentrer...j'ai boulot demain
Bref, c'est pas raisonnable, on abandonne à quelques kms du Bourget....on traîne un peu et on finit par se retrouver comme 2 cons en fin d'après midi porte d'Italie à refaire du stop pour rentrer.

Plus de chance qu'à l'aller:
On est rapidement pris (une 4 cv si je me souviens bien) qui nous dépose à quelques dizaines de kms de Paris sur la bonne route.
Fait nuit, froid et je sens qu'on est bon pour chercher à nouveau une église
Re-coup de bol, on fait un peu de stop, bingo une Ami 6 s'arrête, le mec seul va à Lyon !
Servez chaud, ouf !
Eh ben je te le donne Emile: Lui venait justement du festival du Bourget !
On aurait aimé le rencontrer 2 jours avant !
Il nous a raconté tout, un peu de zique dans le Voxon à cassette et la nuit a passé comme ça, bercés par les soubresauts de l'Ami 6 sur la nationale 6.
Il nous a largués dans Lyon en fin de nuit, juste le temps de rentrer à l'appart prendre une douche et repartir au boulot ou je suis arrivé avec une tête de déterré.
Le soir, on retrouve à l'appart nos 2 autres potes contents de nous raconter leur Week end cool avec la MGB, sûrs qu'on n'avait rien fait d'autre que glandouiller, eux étaient allés à Cannes tranquillos voir les parents de l'un des deux.
Quand on leur a tout raconté ils nous ont charriés, totalement incrédules, sûrs qu'on leur montait un bateau...je crois bien que 42 ans après ils n'y croient toujours pas.

Voilà l'histoire loufoque d'un Week end à 18 ans !

http://www.ina.fr/art-et-culture/musiqu ... et.fr.html