Impressions au volant de la MGA

[MGA1600]

Hello,
Les beaux jours sont là (si, si !), nos MG sortent davantage… Il y a quelques jours, j’ai consigné dans le petit document pdf ci-joint quelques infos et impressions ressenties au volant de ma MGA 1600, et je le partage aujourd'hui avec vous. Ce texte n’a certes pas pour vocation de se substituer aux compte-rendus rédigés par des « pros » ; je ne suis qu’un modeste amateur, avec une expérience limitée des voitures anciennes. Ma perception de la MGA est donc très personnelle, mais finalement l’avis d’un conducteur lambda peut présenter un intérêt complémentaire aux essais de la presse spécialisée. En fait, c’est un peu ce genre de « feedback » qui m’avais manqué quand j’ai acquis ma voiture. Donc si ça peut être utile à certains…
C'est là :
http://www2.mgcontact.eu/pictures/album ... la_MGA.pdf

[temp42]

Bravo, ça c'est de l'article !

[Gauloise]

Bel article, merci!

(et je ne parle même pas de la voiture!)

[mgabc]

Chapeau bas, ça ne peut que conforter les sceptiques prêts a franchir le pas, bel article tout y est .

[T trophy R]

Pour ceux que cela intéresse, j'ai mis en ligne après avoir lu ton bel article une vidéo où l'on voit une MGA sur le circuit val de vienne le we dernier .
Préparée, cela peut être une super car ^^

[temp100]

merci pour la balade

[dany B]

Je plussoie, excellent article , toutefois question ligne j'aurais choisi la comparaison plus réaliste avec une Austin Healey et non avec une XK qui ne partage que "la courbe sensuelle" de l'aile arrière ... mais bon je pinaille , je pinaille!

[yvre]

... Je ne ferai qu' un seul " reproche " qui tient ... dans ... la mise en page faite à l' instar des revues actuelles c' est à dire sur deux colonnes ( quand chez elle, il ne faut passer à deux pages suivantes pour rester dans le " fil " de la lecture ... ) il est plus facile de rester " accroché " à la lecture surtout quand il y a du texte quand il suit comme dans un bouquin ...

[bgt29]

Super, tu aurais dû faire journaliste, tu ne veux pas faire la même chose avec la B, tu viens à la maison et je te prête ma BGT

[dany B]

... Je ne ferai qu' un seul " reproche " qui tient ... dans ... la mise en page faite à l' instar des revues actuelles c' est à dire sur deux colonnes ( quand chez elle, il ne faut passer à deux pages suivantes pour rester dans le " fil " de la lecture ... ) il est plus facile de rester " accroché " à la lecture surtout quand il y a du texte quand il suit comme dans un bouquin ...

Les revues actuelles ne tiennes aucunement compte des règles typographiques, certainement en raison de la mise en page "automatique"

[Francis Bergeade]

Sympa à lire. Fait publier : c'est publiable.
Pour la mise en page sur 2 colonnes : arrêtez vous un peu les vieux grincheux. Un magazine sur une colonne, c'est illisible.

[dany B]

Sympa à lire. Fait publier : c'est publiable.
Pour la mise en page sur 2 colonnes : arrêtez vous un peu les vieux grincheux. Un magazine sur une colonne, c'est illisible.

Oui mais cet article mérite 5 colonnes à la une!

[Francis Bergeade]

... Je ne ferai qu' un seul " reproche " qui tient ... dans ... la mise en page faite à l' instar des revues actuelles c' est à dire sur deux colonnes ( quand chez elle, il ne faut passer à deux pages suivantes pour rester dans le " fil " de la lecture ... ) il est plus facile de rester " accroché " à la lecture surtout quand il y a du texte quand il suit comme dans un bouquin ...

Les revues actuelles ne tiennes aucunement compte des règles typographiques, certainement en raison de la mise en page "automatique"

Non, non, non, et non. La mise en page bien faite, c'est encore un bonhomme qui s'en charge. Le remplissage automatique, c'est bon pour la feuille de choux du club d'anciennes de Mortagne au Perche (ou de Nogent le Rotrou).

[MGA1600]

Au delà d'une certaine largeur de page, la mise en page en colonnes permet de mieux accrocher l'oeil du lecteur, en lui évitant de se ballader constamment de gauche à droite, ce qui induit une certaine fatigue occulaire. De même que les titres "chapô" qui rythment la lecture et structurent le texte, évitant ainsi de perdre le regard du lecteur. Enfin, ça, ce sont quelques souvenirs de cours d'il y a plus de 20 ans...
Ce qui est effectivement très pénible par contre, c'est la coupure de certains articles dans des revues, où la suite est disponible 4 pages plus loin.
Cela dit j'ai rédigé avec Word, qui est quand même rrès basique, et puis je n'y ai pas passé beaucoup de temps, alors il ne faut pas m'en vouloir si je ne suis pas maquettiste en plus !
Mais bon, on digresse, on digresse. Si certains d'entre-vous ont apprécié cette lecture, tant mieux.

[Olivier]

Superbe travail, bravo

[Francis Bergeade]

Au delà d'une certaine largeur de page, la mise en page en colonnes permet de mieux accrocher l'oeil du lecteur, en lui évitant de se ballader constamment de gauche à droite, ce qui induit une certaine fatigue occulaire. De même que les titres "chapô" qui rythment la lecture et structurent le texte, évitant ainsi de perdre le regard du lecteur. Enfin, ça, ce sont quelques souvenirs de cours d'il y a plus de 20 ans...
Ce qui est effectivement très pénible par contre, c'est la coupure de certains articles dans des revues, où la suite est disponible 4 pages plus loin.
Cela dit j'ai rédigé avec Word, qui est quand même rrès basique, et puis je n'y ai pas passé beaucoup de temps, alors il ne faut pas m'en vouloir si je ne suis pas maquettiste en plus !
Mais bon, on digresse, on digresse. Si certains d'entre-vous ont apprécié cette lecture, tant mieux.

Salut, on a du suivre les mêmes cours ou des formations similaires, toi et moi !

[Coucou71]

Bonjour à tous
Oui, c'est un bel article et je suis bien d'accord sur l'ensemble, sauf peut être en ce qui concerne les ceintures de sécurité. Pour moi c'est un facteur de liberté supplémentaire de ne pas en avoir, mais bon je conçois que ce soit discutable. Un autre petit point concerne les feux arrières de la 1600 qui me semblent aussi représenter la première faute de goût de l'évolution du véhicule.

Une petite chose que vous avez peut être oublié de mentionner, Francis, c'est la saga de l'huile sur nos voitures qui fait qu'on ne mesure jamais le même niveau dès qu'on la déplace et qu'on en a souvent plus au retour qu'à l'aller malgré sa "traçabilité" infaillible au fil des arrêts, des places de parking, et de garage. Ces fuites chroniques sont souvent un motif de migraines incurables jusqu'au jour oú on décide de laisser tomber et qu'on finit par s'amuser des diverses réflexions lues au fil des commentaires dans les forums ( du genre demander au garagiste de vérifier le niveau d'essence et de faire le plein d'huile... Ou encore de dire que tant qu'elle fuit tout est bon, c'est qu'il reste de l'huile...)
Il y a un article d'anthologie la dessus qui est aussi un petit bijou de littérature qu'à cité J.D. que je ne me lasse pas de relire et dont je fais profiter:

Made in England


La voiture anglaise est peut-être une idée, ou bien une réflexion sur le monde, ou encore un point de vue sur l'existence, mais certainement pas un moyen de transport.
Acquérir un engin de cette sorte signifie implicitement renoncer une fois pour toutes à la conduite automobile. Car une voiture anglaise n'est pas faite pour rouler. Elle n'a jamais été conçue ni construite pour cela. En revanche - ceux qui en possèdent l'attestent avec l'œil brillant des flagellants -, elle a été savamment mise au point pour vous compliquer la vie, ruiner graduellement votre confiance, votre épargne, tout en salissant sournoisement votre garage. C'est bien le propre d'une voiture anglaise - quelle que soit son extraction - que de goutter, de suppurer, de perdre toutes sortes de liquides lubrifiants ou refroidissants. A voir ces traces brunâtres et récurrentes sur les sols des abris, on dirait que le moteur ou la boîte ont été pensés, imaginés autour de la fuite, dessinés pour sublimer ce goutte-à-goutte têtu et raffiné dont aucune clé, fût-elle six pans, ne vint jamais à bout.

En fait, tout se passe comme si les Anglais avaient fabriqué des voitures humides pour se fondre dans les rideaux de pluie. En réalité,les Britanniques ont inventé la voiture domestique, cette sorte d'animal mécanique qui déteste faire de l'exercice mais n'aime rien tant que de vieillir au plus près des hommes, tout en gardant une certaine valeur. Car, si les anglaises flanchent sur les déplacements, elles ont en revanche le mérite de devenir souvent avec l'âge de bons petits placements. Si on la considère de ce point de vue - celui de l'énurétique animal de compagnie -, la voiture anglaise prend alors du sens. Je parle bien évidemment là des véritables anglaises d'époque, et non point de ces mauvaises répliques d'aujourd'hui assemblées par de bien peu fantaisistes repreneurs américano-germaniques. Je parle de celles dont la première craque, dont la seconde, troisième et quatrième ne passent pas, celles qui ne démarrent jamais le matin et rarement le soir, celles qui sont équipées de carburateurs SU,d'allumeurs Lucas, et de compteurs Smiths, et d'overdrive Laycock, autant d'équipements funestes mis au point par des compagnies loufoques, malfaisantes et nuisibles qui ont cependant, un temps, fait la gloire et conforté l'image de l'industrie automobile d'outre-Manche confite dans les plis de ses cuirs. Je parle de toutes ces voitures splendides qui flattaient l'œil autant que l'odorat. Lorsque l'on s'asseyait à l'intérieur de ces berlines, de ces coupés ou de ces cabriolets, il s'en dégageait toujours une odeur de sous-bois, un parfum indéfinissable, mélange de pourriture noble, de moquette humide et d'huile de boîte rancie. Bien sûr, chaque marque, chaque modèle avait sa propre fragrance, mais il demeurait une base, une effluence commune. Et c'est là, dans la position du rêveur flairant, que vous perdiez la tête, la narine frémissante, la main flattant le Connoly, l'œil voletant sur l'érable moucheté et les chromes des poignées. Et vous fermiez les yeux, et vous aviez des grillons dans la tête, et quelque chose vous disait que vous alliez parcourir le monde dans ce canapé à ressorts hélicoïdaux dont le marchand ne cessait de vous vanter la souplesse. Et vous faisiez alors un chèque, un chèque sans fin, pour acquérir à la fois une nationalité qui vous était étrangère et un sentiment d'îliens qui n'avait qu'un lointain rapport avec la mer. Et vous pensiez acheter une Jaguar, une MG, une Triumph, une Sunbeam, une Alvis, ou une Healey, bref un petit peu plus qu'une automobile, alors que vous veniez de devenir propriétaire d'une tonne d'emmerdements équitablement répartis sur chaque essieu.

Mon garagiste spécialisé me parle souvent des Jaguar XJ6. Il les parque toutes dans le même coin de son atelier, sorte de pavillon des contagieux, et les appelle ses boîtes à chagrin : « Quand on voit comment c'est fabriqué, on se demande comment ça peut rouler». Mon garagiste est un homme pragmatique. Quand il évoque la XJS12, il dit : « La six, c'était un six-cylindres. La 12, je vous laisse faire le compte, c'est les mêmes soucis multipliés par deux ».

Et pourtant, si l'on considère ces voitures pour ce qu'elles sont, des véhicules de garage, des pur-sangs immobiles, des petits salons d'ambassade, des fragments de Commonwealth, des exercices d'ameublement, des coques d'élégance, des noyaux de bon goût, alors, tout va bien. C'est lorsque vous mettez le contact et que vous ambitionnez de vous rendre d'un point à un autre que l'exercice se gâte et que la machine se grippe. Je sais de quoi je parle. J'ai pratiqué ce sport qu'est la panne anglaise durant une quinzaine d'années. J'ai été successivement trahi par deux Austin 1300, abandonné par une TR4 IRS, plaqué par une Sunbeam, ridiculisé par une Triumph Vitesse 6, humilié par une MGB qui alla jusqu'à s'enflammer, spontanément, moteur coupé, à l'arrêt, dans le garage. Toutes ces voitures ont passé plus de temps chez le réparateur qu'avec moi sur les routes. Toutes étaient séduisantes au point qu'après chaque panne j'avais la conviction que nous repartions, elles et moi, sur de nouvelles bases. Toutes avaient cette odeur caractéristique qui inspirait confiance. Toutes étaient splendides sous la pluie. Toutes rouillaient inexorablement. Toutes avaient quelque chose d'humain. Toutes m'ont lâché du jour au lendemain. Ce n'est que vers la fin que j'ai compris l'usage qu'il fallait faire de ces fauteuils de jardin. Le soir, je sortais le cabriolet sur la pelouse, j'abaissais la capote, j'allumais une cigarette et la radio, puis, voyageur immobile, je fumais en regardant passer l'été dans le ciel.

Aujourd'hui, j'ai fait l'acquisition d'un petit roadster japonais. Il est parfaitement étanche. Le matin, je démarre, été comme hiver. Le mélange air-essence est géré par un processeur. Le chauffage chauffe, le ventilateur souffle, les vitesses passent en douceur, la consommation est raisonnable, la tenue de route irréprochable. Je ne fréquente plus aucun mécanicien. J'ai annulé mon assurance dépannage.
Bref je roule en automobile.
Autrement dit, je m'emmerde.

Jean Paul Dubois

[temp42]

Ah que c'est plaisant de lire en cascade de beaux textes !

[dany B]

Dans un tout autre style Hugo nous a présenté son Blog, il y a quelques belles plumes sur ce forum!

http://www2.mgcontact.eu/phpBB2/viewtop ... =3&t=20023

[dany B]

... Je ne ferai qu' un seul " reproche " qui tient ... dans ... la mise en page faite à l' instar des revues actuelles c' est à dire sur deux colonnes ( quand chez elle, il ne faut passer à deux pages suivantes pour rester dans le " fil " de la lecture ... ) il est plus facile de rester " accroché " à la lecture surtout quand il y a du texte quand il suit comme dans un bouquin ...

Les revues actuelles ne tiennes aucunement compte des règles typographiques, certainement en raison de la mise en page "automatique"

Non, non, non, et non. La mise en page bien faite, c'est encore un bonhomme qui s'en charge. Le remplissage automatique, c'est bon pour la feuille de choux du club d'anciennes de Mortagne au Perche (ou de Nogent le Rotrou).

En fait (comme souvent), j'ai généralisé pour répondre à Yvre, mais à part la règle de la répartition des blancs et une ligne creuse qui se ballade sur la première page c'est très lisible et effectivement conforme.
C'est juste que sur un écran le déroulement de la page fait que ce n'est pas facile à suivre pour des vieux machins comme nous!!!!

Sacré Francis va!

[Francis Bergeade]

Ce Francis est un sacré loulou !

[dany B]

Ce Francis est un sacré loulou !

Vade retro "Satanas" sort de ce corps!

[temp100]

Pour ceux qui ne l'aurait pas remarqué ... le format d'un écran est différent d'une feuille de choux ainsi que le passage d'une page à l'autre

c'est pourquoi, les règles de typographie et de présentation, ne sont pas les même ...

[MGA1600]

Ah là là ce qu'il ne faut pas faire tout de même pour contenter tout le monde !

http://www2.mgcontact.eu/pictures/album ... GA_-_2.pdf

[Coucou71]

Ah, quoi!
L'important c'est le contenu, non, pas la forme et l'article est bien fait et bien écrit, c'est ce qui compte!