Arfff, encore un bricoleur de génie...MG O1->B69 a écrit : Ils se marraient comme des perdus, le type de la capitale avait chaîné ses roues AR!
Je me souviens
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Re: Je me souviens
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Re: Je me souviens
Mon père me racontait souvent la fois ou il était parti skier à Saas Fee une journée bien neigeuse et qu'il avait crevé sur l'autoroute. Bien évidemment pour sortir la roue de secours il a fallu vider le coffre de la sub. Bref remonter le tout pas de problème. Arrivé à bon port, il a remarqué qu'il avait oublié ses souliers de skis au bord de l'autoroute ... avec les passages du chasse-neige autant dire qu'il n'a même pas essayer de les rechercher
- jeanpierre
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Re: Je me souviens
Mon irremplaçable co-pilote pour le Monte-Carlo, Laurent, avait bien acheté deux jeux de chaine pour la MG B.
Lui, il voyait passer devant chez lui les engins de déneigement avec les quatre roues chainées.
Lui, il voyait passer devant chez lui les engins de déneigement avec les quatre roues chainées.
Re: Je me souviens
Et sur un 4X4 permanent tu chaines quelles roues?
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Re: Je me souviens
Aucune : ou y'a d'la chaîne, y'a pas d'plaisirdany B a écrit :Et sur un 4X4 permanent tu chaines quelles roues?
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Re: Je me souviens
Ah, la chère Aretha Frankin !
Elle a faillit se marier avec Sean Connery, mais elle y a finalement renoncé.
Elle ne voulait pas s'appeler Aretha Connery
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Re: Je me souviens
Tiens, une qui me revient, comme ça, elle ne concerne pas directement les bagnoles anciennes, mais je me marre bien à chaque fois que j'y pense...
Je me souviens qu'en 1978, j'ai passé six mois à Naples, avec ma copine italienne de l'époque. (Et Naples dans les années 70, c'était tout absolument épastrouillant, un bordel pas possible, quatre vingt dix pour cent de l'activité économique se faisait au noir, etc... berf, j'adorais ).
Un jour, je que lézadrais à une terrasse de café, se point un français, une caricature de gros beauf, je ne me souviens plus si il avait la gourmette, mais une chose est sûre, il avait la mercédès, c'est important pour la suite de l'histoire.
Nous lions rapidement conversation, ou plutôt il s'impose à ma table, ayant appris par le loufiat de service que j'étais français. La conversation s'établit comme suit :
- T'es français? Ca fait plaisir de voir quelqu'un du pays, parce que, tu vois mon gars (il me tutoie directo), les ritals (bien sûr, Monsieur est limite raciste), c'est pas des gens comme nous, pas mauvais, mais feignants, tout ça.
- Mais, monsieur, ma copine est italienne...
- Les italiens du nord, je dis pas, mais les napolitains, tous des voleurs.
- Mais, ma copine est napolitaine...
- Ouais, ta copine, je dis pas, mais les autres, je les connais, moi, les macaronis (il en rajoute dans la connerie), tous voleurs et compagnie. Mais je m'en méfie, moi, des ritales, je les connais, on m'la fait pas. Tiens, tu vois, ma mercédès, la grosse grise, là, et bien, je la gare pas n'importe où, je la quitte pas des yeux, parce qu'avec ces cocos là, faut rien laisser traîner, faut tout surveiller, z'ont vite faite de te dépouiller, mais môa, on me la fait pas, etc... etc... etc....
Ca a duré comme ça une demi-heure, trois quart d'heures peut être, à écouter ses conneries racistes.
Il finit par se lèver, pais sa conso, et retourne à sa merdesèche...
Et là, des cris de putois : les "ritals", comme il les appelait, lui avaient piqué les deux roues côté trottoir, du côté qu'il ne voyait pas
Je me souviens qu'en 1978, j'ai passé six mois à Naples, avec ma copine italienne de l'époque. (Et Naples dans les années 70, c'était tout absolument épastrouillant, un bordel pas possible, quatre vingt dix pour cent de l'activité économique se faisait au noir, etc... berf, j'adorais ).
Un jour, je que lézadrais à une terrasse de café, se point un français, une caricature de gros beauf, je ne me souviens plus si il avait la gourmette, mais une chose est sûre, il avait la mercédès, c'est important pour la suite de l'histoire.
Nous lions rapidement conversation, ou plutôt il s'impose à ma table, ayant appris par le loufiat de service que j'étais français. La conversation s'établit comme suit :
- T'es français? Ca fait plaisir de voir quelqu'un du pays, parce que, tu vois mon gars (il me tutoie directo), les ritals (bien sûr, Monsieur est limite raciste), c'est pas des gens comme nous, pas mauvais, mais feignants, tout ça.
- Mais, monsieur, ma copine est italienne...
- Les italiens du nord, je dis pas, mais les napolitains, tous des voleurs.
- Mais, ma copine est napolitaine...
- Ouais, ta copine, je dis pas, mais les autres, je les connais, moi, les macaronis (il en rajoute dans la connerie), tous voleurs et compagnie. Mais je m'en méfie, moi, des ritales, je les connais, on m'la fait pas. Tiens, tu vois, ma mercédès, la grosse grise, là, et bien, je la gare pas n'importe où, je la quitte pas des yeux, parce qu'avec ces cocos là, faut rien laisser traîner, faut tout surveiller, z'ont vite faite de te dépouiller, mais môa, on me la fait pas, etc... etc... etc....
Ca a duré comme ça une demi-heure, trois quart d'heures peut être, à écouter ses conneries racistes.
Il finit par se lèver, pais sa conso, et retourne à sa merdesèche...
Et là, des cris de putois : les "ritals", comme il les appelait, lui avaient piqué les deux roues côté trottoir, du côté qu'il ne voyait pas
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Re: Je me souviens
Il y a longtemps que nous n'avons pas raconté nos souvenirs d'anciens combattants. En voici un :
Ma twin cam tombant régulièrement en panne (et pour cause) il me fallait une seconde voiture. Etant à l'époque un étudiant particulièrement fauché et un peu branque, je n'ai pas eu l'idée d'acheter une "deuche" ou une "quatrelle" comme les copains. Mon choix s'est porté sur ... une ford T
Album MG
Je finis par en trouver une dans un journal d'annonces locales, elle se trouve au Blanc, à 80 kilomètres, "seulement" de chez mes grands parents. Je téléphone, c'est chez un voisin car à l'époque tout le monde n'a pas encore le téléphone. Je rappelle et au bout de trois jours, je finis par avoir le vendeur. Nous prenons rendez-vous illico pour aller chercher la voiture, après être tombés d'accord sur un prix 500 francs, soit environ 300 euros actuels.
Un copain m'emmène au Blanc, nous arrivons à la ferme du vendeur, qui nous explique qu'il ne l'utilise plus pour aller aux champs depuis qu'il s'est acheté une deux chevaux neuve. Il ajoute, finaud, qu'il vient de regonfler les pneus.
Nous repartons, fiers comme bar tabac, après que je lui ai eu filé mes talbins durement gagnés.
Enfin, nous repartons, c'est vite dit, il a d'abord fallu démarrer la bête à la manivelle, comprendre comment fonctionne l'avance à l'allumage, et surtout comment se conduit cette satanée bestiole. Le vendeur me fait donc un cours accéléré :
Je m'entraîne un peu dans le chemin de la ferme, pour maîtriser les rudiments de conduite de la "tin lizzy" et au moment de partir, le bonhomme, pris d'un remord, me tend une vieille pompe à main, en me disant que je pourrais en avoir besoin "des fois que les pneus, y viendraient à se dégonfler".
Brefle, nous finissons par prendre la route.... pour nous arrêter les quatre pneus à plat...
Je sors la pompe dont je commence à comprendre l'importance, nous nous le relayons pour regonfler péniblement les quatre pneus avant de repartir.
Pas longtemps évidemment, même cinéma plusieurs fois de suite, si ce n'est que la distance parcourue se raccourcit à chaque fois entre deux gonflages. Au bout de trente à quarante kilomètres, glorieusement parcourus en cinq heures, nous devons nous rendre à l'évidence : les pneus se dégonflent plus vite que nous le regonflons...
Vu qu'il est déjà neuf heures du soir et que la nuit ne va pas tarder à tomber, elle tombe bien d'ailleurs, pour remplacer le jour dont le rapide déclin laisse à penser qu'il ne passera pas la nuit , nous décidons de virer les chambres à aire et de bourrer les pneus avec de la paille.
Et bien, ça à marché à peu près pour le reste du voyage, d'autant plus que j'avais pris le soin d'emprunter une autre botte de paille dans le champs voisin, ce qui permettait de rebourrer les pneus quand la paille était trop "mâchée"...
C'est ainsi que pour mon premier voyage en Ford T, nous avons parcouru 80 kilomètres en douze heures
Ma twin cam tombant régulièrement en panne (et pour cause) il me fallait une seconde voiture. Etant à l'époque un étudiant particulièrement fauché et un peu branque, je n'ai pas eu l'idée d'acheter une "deuche" ou une "quatrelle" comme les copains. Mon choix s'est porté sur ... une ford T
Album MG
Je finis par en trouver une dans un journal d'annonces locales, elle se trouve au Blanc, à 80 kilomètres, "seulement" de chez mes grands parents. Je téléphone, c'est chez un voisin car à l'époque tout le monde n'a pas encore le téléphone. Je rappelle et au bout de trois jours, je finis par avoir le vendeur. Nous prenons rendez-vous illico pour aller chercher la voiture, après être tombés d'accord sur un prix 500 francs, soit environ 300 euros actuels.
Un copain m'emmène au Blanc, nous arrivons à la ferme du vendeur, qui nous explique qu'il ne l'utilise plus pour aller aux champs depuis qu'il s'est acheté une deux chevaux neuve. Il ajoute, finaud, qu'il vient de regonfler les pneus.
Nous repartons, fiers comme bar tabac, après que je lui ai eu filé mes talbins durement gagnés.
Enfin, nous repartons, c'est vite dit, il a d'abord fallu démarrer la bête à la manivelle, comprendre comment fonctionne l'avance à l'allumage, et surtout comment se conduit cette satanée bestiole. Le vendeur me fait donc un cours accéléré :
"Là c'est le frein (pédale de droite) mais vaut mieux aussi freiner à la manette, là c'est la marche arrière (pédale du centre) et là c'est la première (pédale de gauche"...
Je m'entraîne un peu dans le chemin de la ferme, pour maîtriser les rudiments de conduite de la "tin lizzy" et au moment de partir, le bonhomme, pris d'un remord, me tend une vieille pompe à main, en me disant que je pourrais en avoir besoin "des fois que les pneus, y viendraient à se dégonfler".
Brefle, nous finissons par prendre la route.... pour nous arrêter les quatre pneus à plat...
Je sors la pompe dont je commence à comprendre l'importance, nous nous le relayons pour regonfler péniblement les quatre pneus avant de repartir.
Pas longtemps évidemment, même cinéma plusieurs fois de suite, si ce n'est que la distance parcourue se raccourcit à chaque fois entre deux gonflages. Au bout de trente à quarante kilomètres, glorieusement parcourus en cinq heures, nous devons nous rendre à l'évidence : les pneus se dégonflent plus vite que nous le regonflons...
Vu qu'il est déjà neuf heures du soir et que la nuit ne va pas tarder à tomber, elle tombe bien d'ailleurs, pour remplacer le jour dont le rapide déclin laisse à penser qu'il ne passera pas la nuit , nous décidons de virer les chambres à aire et de bourrer les pneus avec de la paille.
Et bien, ça à marché à peu près pour le reste du voyage, d'autant plus que j'avais pris le soin d'emprunter une autre botte de paille dans le champs voisin, ce qui permettait de rebourrer les pneus quand la paille était trop "mâchée"...
C'est ainsi que pour mon premier voyage en Ford T, nous avons parcouru 80 kilomètres en douze heures
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Re: Je me souviens
@Shelock : tu reprendrais pas un peu de T ?
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Re: Je me souviens
Oh que si, je rêve de m'en offrir une autre un jouraimegb a écrit :@Shelock : tu reprendrais pas un peu de T ?
Hélas, ce n'est plus du tout le même prix.
Je continue mon histoire avec la T. En ces temps préhistoriques où in n'y avait pas encore internet, trouver des pneus étaient compliqué, d'autant plus que toutes mes économies étaient passées dans l'achat de cette seconde voiture.
En fouinant dans les coins, je finis par dénicher quatre chambres à air potables ainsi que deux pneus fortement usés mais qui conviennent à peu près aux jantes de la T.
C'est ainsi que je suis rentré à Paris, un voyage de 300 kilomètres, avec quatre pneus différents qui n'avaient pour seul dénominateur commun que d'être fortement usés. Mais ma réparation de fortune a tenu le coup : nous n'avons été obligé de les regonfler que quatre fois.
Prudent, nous étions partis à l'aube, "à l'heure où blanchit la campagne", ce qui nous a permis d'arriver à temps pour les embouteillages du soir
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Re: Je me souviens
ha bon y avait déjà suffisamment de voitures pour faire des embouteillages à cette époque ???
Qui a dit petit con !
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- sherlock
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Re: Je me souviens
Oui, tit con, va !WALLOU a écrit :ha bon y avait déjà suffisamment de voitures pour faire des embouteillages à cette époque ???
Qui a dit petit con !
La seconde chose que l'homme a inventé, immédiatement après l'automobile, c'est l'embouteillage !
Si les plus âgés d'entre nous se souviennent d'une vieille bagnole qui les emm...ait sur le périf ou sur la nationale 10 à la fin des années 70, en roulant 50 km/h maxi et 35 dans les côtes, c'était moi
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Re: Je me souviens
Voilà une réflexion qui me rappelle une petite anecdote... justement dans le même "état d' esprit" ...y avait déjà suffisamment de voitures pour faire des embouteillages à cette époque ???
1974, je'm souviens plus le mois mais en début/fin d'hiver, il faisait nuit noire. Avec quelques compères, nous partons d' Orléans en 2CV, celles du début même pas 4 et encore moins 6, à 06h00 du matin RN 20 direction Paris. Arrivés à Etampes, blocages sporadiques de la circulation devenus plus fréquents et même davantage à partir d' Etrechy. Nous sommes arrivés à Paris à 10h00 soit 4h00 pour parcourir 120 kms!
Finalement, les agglos qui mettent en place des vitesses limitées sont très en retard, comme toute institution territoriale qui se respecte.
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Re: Je me souviens
Cette declinaison de lq 2CV AZAM m en rappelle une :Une 2CV AZAM « limousine » (6 glaces) de 1967
Un samedi AM parti d Orleans pour rejoindre Tours via la nationale en 74, il n y avait que la RN rive droite. Une tempete magistrale soufflait, entre Beaugency et Baule, la deuche vent de face etait incapable de depasser 50-55 km/hm et ca balancait pas mal.
- gillesmgb
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Re: Je me souviens
Lors d'un retour Paris-Grenoble de nuit avec cette deuche (par la route bien sûr), je me souviens des feux des camions qui grossissaient dans le rétro à chaque fin de côte ... et je reprenais un peu de répit dans la descente suivante avec un compteur qui frôlait les 100 Km/h tout en bas !
... qu'est ce que j'ai du les faire râler les routiers !!!
A l'arrivée, les soupapes étaient à changer ... et j'en ai profité pour racheter une 204 break, un vrai limousine en comparaison
... qu'est ce que j'ai du les faire râler les routiers !!!
A l'arrivée, les soupapes étaient à changer ... et j'en ai profité pour racheter une 204 break, un vrai limousine en comparaison
- Jidé de Grasse
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Re: Je me souviens
ces chambres à aire équipaient des pneumatiques "Eagle" je présume ?sherlock a écrit :nous décidons de virer les chambres à aire et de bourrer les pneus avec de la paille.
- sherlock
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Re: Je me souviens
Bien vuJidé de Grasse a écrit :ces chambres à aire équipaient des pneumatiques "Eagle" je présume ?sherlock a écrit :nous décidons de virer les chambres à aire et de bourrer les pneus avec de la paille.
- Joan
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Re: Je me souviens
Objection, votre honneur !sherlock a écrit :La seconde chose que l'homme a inventé, immédiatement après l'automobile, c'est l'embouteillage !
Paris (et certainement d'autres grandes métropoles) connaissait déjà des "embouteillages" bien avant les voitures à moteur, et notamment au 17ème siècle, puis au 18, au 19, etc.. L'encombrement des rues entraînant un ralentissement, voire un arrêt de la circulation n'est pas une modernité, mais une logique de l'augmentation de l'occupation d'un espace fixe.
Dans les travaux du célèbre Haussmann, l'élargissement des voies voulait, entre autres, permettre de rendre plus fluide la circulation hyppomobile. Ce qui fut un succès. Puis l'automobile à moteur est arrivé. Il faudra attendre les années Pompidou pour créer de nouveaux espaces de circulation.
Bon maintenant, c'est Paris-Plage.
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Re: Je me souviens
1978, en vacances en UK...
Montés à Edimbourg, nous voulions rejoindre Inverness, mais un crash entre une chèvre et le train nous en a empêché, route bloquée. Nous décidons de filer sur Glasgow.
Paumés dans Glasgow, j' aperçois un Bobby fidèle à la représentation qu'on nous en faisait dans nos manuels scolaires d' anglais: moustaches épaisses rousse, sérieux, pas d' arme naturellement. Je lui demande ma route et lui de nous expliquer justement que nous "en venions", il nous fallait faire demi tour. Il arrête tout le trafic, fait traverser, bras dessus/ bras dessous le zebra à une "elderly woman" avec un flegme très britannique, nous demande de faire notre demi tour avant de relâcher le trafic, tout cela dans le charme et la pure tradition de l' époque.
Aujourd'hui je me demande si ces images d' Epinal survivent encore?
Montés à Edimbourg, nous voulions rejoindre Inverness, mais un crash entre une chèvre et le train nous en a empêché, route bloquée. Nous décidons de filer sur Glasgow.
Paumés dans Glasgow, j' aperçois un Bobby fidèle à la représentation qu'on nous en faisait dans nos manuels scolaires d' anglais: moustaches épaisses rousse, sérieux, pas d' arme naturellement. Je lui demande ma route et lui de nous expliquer justement que nous "en venions", il nous fallait faire demi tour. Il arrête tout le trafic, fait traverser, bras dessus/ bras dessous le zebra à une "elderly woman" avec un flegme très britannique, nous demande de faire notre demi tour avant de relâcher le trafic, tout cela dans le charme et la pure tradition de l' époque.
Aujourd'hui je me demande si ces images d' Epinal survivent encore?
- sherlock
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Re: Je me souviens
Hello
Tiens, histoire de relancer de fil de discussion qui nous avait bien fait rigoler voici quelque temps...
Je vous avais raconté mes tribulations autour de la méditerranée avec un vieux taxi anglais Austin de 1959 quand j'étais étudiant à la fin des années 70.
Je n'avais pas raconté toutes les anecdotes qui ont émaillé cette équipée sauvage. En voici une.
Ce pauvre Austin était à bout de souffle, pensez, il n'avait même pas eu son MOT, son propriétaire, ancien cabbie, continuait de l'utiliser pendant sa retraite et le pauvre avait un million de kilomètres (le taxi, pas le cabbie ;-)
Les pneus était comme la poire le reste : à l'avenant ! J'avais déjà eu plusieurs crevaisons, une à Douvre, plusieurs en France et en Espagne, mais l'inconscience de mes dix huit ans ne m'avait pas dissuadé de traverser le nord du sahara avec cette épave roulante...
Ce qui devait arriver arriva, une belle crevaison, une longue épine de je ne sais quelle plane mal peignée avait proprement perforé un pneu arrière. Déjà difficile à contrôler sur le sable, le taxi devenait incapable de se mouvoir par ses propres moyens...
Mais un chamelier ne tarde pas à arriver, juché sur son vaisseau du désert. Il s'arrête, comprend vite que je suis enquiquinné, et avec la gentillesse et le sens de l'entraide propre aux gens du désert, il me rassure et entreprend.... de traire sa chamelle....
Imaginez mon désarrois !!!
Et bien il a mis du lait de chamelle dans la chambre à air et m'a dit de rouler comme ça. En effet, en caillant, le lait de chamelle avait colmaté la fuite suffisamment pour garder l'air et permettre de rouler...
Je n'ose imaginer ce qu'il aura fallu faire si il avait monté un chameau mâle
Tiens, histoire de relancer de fil de discussion qui nous avait bien fait rigoler voici quelque temps...
Je vous avais raconté mes tribulations autour de la méditerranée avec un vieux taxi anglais Austin de 1959 quand j'étais étudiant à la fin des années 70.
Je n'avais pas raconté toutes les anecdotes qui ont émaillé cette équipée sauvage. En voici une.
Ce pauvre Austin était à bout de souffle, pensez, il n'avait même pas eu son MOT, son propriétaire, ancien cabbie, continuait de l'utiliser pendant sa retraite et le pauvre avait un million de kilomètres (le taxi, pas le cabbie ;-)
Les pneus était comme la poire le reste : à l'avenant ! J'avais déjà eu plusieurs crevaisons, une à Douvre, plusieurs en France et en Espagne, mais l'inconscience de mes dix huit ans ne m'avait pas dissuadé de traverser le nord du sahara avec cette épave roulante...
Ce qui devait arriver arriva, une belle crevaison, une longue épine de je ne sais quelle plane mal peignée avait proprement perforé un pneu arrière. Déjà difficile à contrôler sur le sable, le taxi devenait incapable de se mouvoir par ses propres moyens...
Mais un chamelier ne tarde pas à arriver, juché sur son vaisseau du désert. Il s'arrête, comprend vite que je suis enquiquinné, et avec la gentillesse et le sens de l'entraide propre aux gens du désert, il me rassure et entreprend.... de traire sa chamelle....
Imaginez mon désarrois !!!
Et bien il a mis du lait de chamelle dans la chambre à air et m'a dit de rouler comme ça. En effet, en caillant, le lait de chamelle avait colmaté la fuite suffisamment pour garder l'air et permettre de rouler...
Je n'ose imaginer ce qu'il aura fallu faire si il avait monté un chameau mâle
- Pixou
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Re: Je me souviens
Sherlock, tu devrais écrire un livre !!! Et là, je suis sérieux.
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Re: Je me souviens
Merci
J'en ai déjà plusieurs à mon actifPIXOU a écrit :
Sherlock, tu devrais écrire un livre !!! Et là, je suis sérieux.
- Pixou
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Re: Je me souviens
Oui, je sais. Mais ce sont des trucs sérieux. Moi, ce dont je parle, c'est un recueil de ces histoires truculentes. Avec une mise en scène d'un personnage façon tour du monde en 80 jours, pour avoir un fil conducteur !!! Et là, succès assuré. Allez, hop, au boulot !!!
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