Probablement, ça courait pas les rues une MG TC, ça marque, y'a un commencement à tout.
Prof ivrogne j'ai eu ça, en 1ere, prof de dessin industriel et techno, adorable...on le menait par le bout du nez. Lui il débarquait pas en MG mais en vélo rouillé, un litre de rouge dans chaque sacoche...on lui piquait régulièrement qu'on planquait derrière un rabat du tableau noir, dans une infractuosité du mur aménagée en étagère à craies et éponges.
La 1ère fois qu'il s'en est aperçu en rabattant un pan du tableau triptique la classe était morte de rire, chahut tel que le surgé a débarqué.
Le pauvre était confus.
J'ai aussi été viré d'une école, en 4eme chez les frères Maristes ...juste après la messe ou c'était mon tour d' être enfant de choeur...ben fallait pas...sûr qu'une église a jamais autant rigolé, fou rire général de 200 ou 300 ados impossible à calmer...viré dans la foulée.
Je m'attendais à une rouste de plus, même pas, mon père était sorti en rigolant de chez le dirlo, pouvait pas s'empêcher de rigoler quand il a su tout ce que j'avais fait.
En ce qui me concerne c'est grâce à la 2CV que j'ai appris sur le tas les qqs notions de mécanique que je mets en oeuvre sur la MG.
Les anecdotes avec mes 3 2CV d'étudiant successives sont nombreuses et rétrospectivement plaisantes mêmes celles qui auraient pu mal finir comme la capote qui s'arrache (la dernière était une 2CV 6) et va casser mes deux feux arrière pour faire bonne mesure.
Est-il besoin de préciser le givrage du carbu l'hiver, sur le trajet Paris-Rouen effectué chaque semaine dans le brouillard -le vrai- et se terminant généralement par les phares oubliés sur le parking du campus; démarrage manivelle garanti.
Le bon usage du fil de fer m'a également servi récemment sur la A pour remplacer le câble d'accélérateur cassé et me faire un accélérateur à main pour rentrer.
Ma témérité électrique permettait également de bonnes blagues potaches en branchant le klaxon sur le contacteur de frein des 2CV des copains.
A+
C'était pas mal quand même le 2 cylindres: pas de vis platinées, ni delco
Ben vla que j'ai ptet plus ma tête, je crois me souvenir qu'il y avait des vis derrière le ventilateur mais pas de distributeur car la bobine distribuait simultanément 2 étincelles sur 2 plots, l'une étant perdue.
OUF! Je viens de vérifier.
J'avais pas tout à fait raison mais pas tout à fait tort non plus.
Des vis et un condensateur pour le rupteur, le tout planqué derrière le ventilateur et sa grille, mais pas de distributeur car 2 cylindres, seulement l'étincelle superflue arrivant en fin d'échappement.
Je garde encore en tête l'image des fils d'allumage chacun allant d'un côté de la bobine à sa bougie respective directement.
merci, je voyais mal comment fabriquer l'étincelle sans rupteur quelle que soit sa forme !
on perd quand même la moitié de l'énergie à ce jeu là, mais bon c'est pas un moteur de course hein ! enfin si, pour faire les courses !
Exact,
C'est pour celà que c'était un 2 cylindres à plat, parce que les pistons n'auraient pas eu la force de monter s'ils avaient été placés verticalement!
Ex mécanicien d'usine licencié de chez Berliet-Vénissieux lorsque RVI a repris le site.
Il venait de s'installer à son compte début des années 80, et était venu me prospecter pour lui refiler un peu de boulot...(j'étais agent Fiat 2 rue plus loin à l'époque)
C'était un bon gros de 45 piges avec fine moustache savamment taillée, visiblement pas très vif d'esprit, dont le regard se mettait à loucher façon Clarence le lion de Daktari dès qu'on lui expliquait quelque chose qu'était pas dans le journal...même que parfois semblait sortir un peu de fumée de ses oreilles si on regardait bien à contre jour.
La poilade a commencé quand il s'est équipé de matériel qu'il croyait sophistiqué.
Un jour, tout fier il me montre son nouvel arrivage pour régler les moteurs:
- un magnifique carton "La redoute" avec tout un tas de merdouilles dont une lampe stroboscopique en plastique avec 2 bouts de fils de 10/12 cms et des pincettes qui marchent qu'une fois, des cables de démarrage du même bois,...mort de rire...
"tu vas faire quoi avec ça ?" ???
"-ben régler l'avance !"
" Bien bien, mais t'as intérêt à fermer les volets si tu veux voir quelque chose "
Son garage était sous un immeuble.
Peu importe la loi, il décide de s'installer tout au fond une cabine de peinture bricolée avec des bâches et un tas de bataclan de récup.
- " Pour l'aspiration tu fais comment "?
- " Ben tiens, un ventilateur pour aspirer et un tuyau qui va direct dans la gaine de la cheminée de l'immeuble "
Pan servez chaud !
Ah ça a pas trainé.
Vite vite il a voulu essayer son admirable cabine en repeignant une vieille 4L F4...rouge, fort de son talent inégalable de tôlier-pâtissier
Au-dessus du garage habitait un Portugais, la mascotte du quartier...toujours bourré entre 2 siestes.
Bref, à peine avait il commencé à pistoler la 4L que le Portugais aperçut une jolie petite fumée rouge qui sortait de sa cheminée...l'autre Zozo de dessous était en train de lui repeindre le salon en même temps que la 4L.
C'est là que ça a commencé à courir dans la rue...le Portos voulait le décapiter...disons qu'il lui a couru après jusqu'au 1er troquet ouvert ou ils se sont réconciliés en arrosant ça copieusement: le verre de l'amitié !
Pour régler le problème, la solution technique imparable: boucher la cheminée de l'appart, comme ça les volutes sortiront par la gaine sur le toit de l'immeuble.
C'est ainsi que dans le quartier on voyait de temps en temps des fumées de toutes les couleurs qui sortaient du toit.
Quand elles étaient blanches, on s'écriait "Habemus Papam"
Les convulsions me reprennent, je me calme et je reviens...parcequ'il en a fait beaucoup d'autres, faut que je raconte
Natif du 5 Janvier, j' ai passé mon permis le 8 janvier 1965 ( en cachette de mon père qui estimait que je ne méritais pas de le passer au vu de mes résultats scolaires ... ) pour l' équivalent de 40 €, frais de dossiers et les trois leçons minimum obligatoires et j' avais appris le code le matin même au " Grand Café " avec quelques " pressions " pour me déshiniber ... et je me suis pointé en troisième position derrière deux recalés ( ...faut dire aussi que la neige damée avait formé des congères et que pour le démarrage en côte et le créneau etc ...c' était pas " coton " ... ) A la fin du parcours, l' inspecteur continuait de bavarder de la pluie et du beau temps avec le moniteur, sans porter la moindre attention à mon cas, comme les deux autres avaient été recalés, je suis donc descendu de la Simca 1000 ... pour me faire rappeler par l' inspecteur au bout de dix mètres parcourus et me demandant pourquoi je ne voulais pas la feuille " rose " ??? Eh ben, le Grand, il est revenu s' asseoir au volant et ses giboles tremblaient et ... c' était pas le froid ...!!!
3 leçons t'es sûr ?
Me semble bien que j'en avais pris qu'une avec le patron de l'auto-école, mais moi c'était en 70.
Il me semble également qu'on pouvait se présenter en candidat libre à l'époque, mais je n'en suis plus certain.
Je me souviens surtout qu'il avait bien compris que je roulais tous les jours en simca 1000 et en avait profité pour me demander de le mener sur le chantier de construction de sa maison à une 15 aine de kms.
Belle époque!
j'ai eu mes 18 ans en Août 70 et mon permis est daté du 15 octobre.
J'ai du prendre 5 ou 6 leçons car je savais déjà martyriser la boîte de la 404 paternelle; la 204 de l'auto école n'a pas eu à s'en plaindre, mais certains aimaient bien faire craquer la marche arrière, rien qu epour faire "monter" le patron de l'auto-école.
Pour l'examen, lire un panneau publicitaire pour vérifier ma vue, répondre à 3 ou 4 questions façon Jean Yanne mais sans la ramener, identifier 4 ou 5 panneaux puis check-list avant roulage (le frein à main, les rétros, le cligno, re-rétro), faire le tour de la place de la boule à Nanterre, tourner à gauche, à droite et terminer par le créneau devant le bistrot où les autres candidats attendaient en révisant le code.
Le tout en 15': papier rose! Content le gars.
Je me souviens de mon garagiste MENDEZ à moi (suite)
En levant la R18 Diesel d'un Taxi pour une simple vidange celle ci bascule du pont et se casse la gueule mais pas de trop haut heureusement.
Il rafistole un peu le bouclier pour pas que ça se voit.
Le taxi récupère son auto, fait 200 m et revient à pieds.
Gros Zozo va voir sur place, l'auto bouillonne de partout enveloppée de vapeur.
Le diagnostique du pro tombe:
- le bloc est fendu, elle a dû geler cet hiver...on était au mois de Juin...
Stupéfait, médusé le "taxi" n'a rien pu répondre...mais il lui a collé dans la foulée une tarte magistrale.
On n'a jamais compris comment l'apôtre avait réussi un exploit pareil, certainement qu'en se cassant la gueule du pont les supports moteurs n'avaient pas apprécié, inexpliquable.
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On s'est vite rendu compte qu'en plus d'être complètement con, il était pourri, menteur et de mauvaise foi systématique.
Un jour Il nous emprunte un pistolet à peinture et 2 ou 3 outils.
Quand on a voulu les récupérer il nous répond d'un grand culot:
" t'as pas de chance, on m'a volé ton outillage"
Bon OK, on répond rien...pas de chance.
On laisse passer un peu de temps, puis on lui emprunte une chèvre (pas besoin on en a 2, mais pour lui donner la leçon )
Retour au garage on démonte les roulettes, on planque la chèvre.
Quand il est revenu la chercher la réponse était toute prête:
- t'as pas de chance, on nous a piqué ta chèvre...z'ont laissé que les roulettes
Modifié en dernier par temp42 le 17 oct. 2011, 17:35, modifié 1 fois.
mgb42 a écrit :
Stupéfait, médusé le "taxi" n'a rien pu répondre...mais il lui a collé dans la foulée une tarte magistrale.
Arfff, plus efficace qu'un procès en responsabilité civile, ça !
Quand j'étais étudiant, faute de pognon, je fréquentais beaucoup les casses.
Et comme je roulais en anglaises(avec un S, ça permettait d'en avoir toujours au moins une qui roulait sur trois ou quatre), c'est en Grande Bretagne que je le faisais (En plus, comme j'étais un jeune con très snob... )
Il y avait dans une banlieu déshéritée de Londres une casse immense, qui regorgeait de trésors. Le patron, avait été, d'après la légende locale, un ancien du concessionnaire londonien de Buggati. De fait, il portait un melon, qui avait été gris clair (comme celui du "patron") mais qui était à présent luisant de crasse. Le bonhomme vivait seul dans une cabane en planche recouverte de toile goudronnée au milieu de sa casse, mais roulait effectivement en Bugatti...
Chez lui, il y avait deux prix : 1 livre et 10 livres
En anglais avec l'accent cockney, ça donnait : "One buck, Guv', if yer' remov' it yesrelf" (un buck (livre en argot londonien), patron, si tu démontes toi même..."
C'est là que j'ai appris à démonter un moteur, un train arrière ou un amortisseur. Il y avait souvent des amateurs d'anciennes qui trouvaient sympa de voir un "froggy" venir chercher ses pièces, ils me filaient un coup de main, des conseils etc...
Les petites pièces rentraient en France dans le coffre de la MG, mais pour les grosses, il y avait encore la douane, en ces temps du marché commun débutant.
J'avais donc mis au point une techniques très efficace pour simplifier les formalités de douane : les moteurs et les ponts revenaient en France dans le camping car des parents d'un copain, déguisés en élégante table basse
ou lah !! je ne me rappelle plus faudrait que je regarde les photos...
mon père avait la stache, et les cheveux longs, ça c'est sûr, mais la différence entre deux jaunes d'oeuf...
Ah la bonne époque des casseurs.
C'était des vrais de vrais ceux là, la casse à l'ancienne, le fourre tout.
Y'avait une casse un peu comme ça à mes débuts, tenue par une famille complète du grand père aux petits enfants...même la grand mère désossait, habillée façon cosaque avec des empilages de couches multicolores, été comme hiver, un bob sur la tête...vraie bête de sexe que la famille Bidochon à côté c'était la grande classe.
Tous pochetrons...pas au 10 de Balanciaga, au 13 de Kiravi
On trouvait absolument tout, fallait être un peu acrobate pour grimper sur les empilages.
Les tarifs y'en n'avait pas, c'était n'importenawak, au kilo, à l'humeur du jour ou selon la météo.
Eux aussi passaient leurs journées dans une cabane en planche avec un poêle à bois, une marmite dessus des patates dedans.
Quand on trouvait pas, suffisait de passer commande, ils se débrouillaient
Le seul problème qu'ils avaient tous: ils étaient incapables de se réunir en famille pour Noël, y'en avait toujours 1 ou 2 en prison, des fois 3...ça rentrait, ça sortait
De purs escrocs c'était imprimé sur leur trogne rubiconde, mais très réglos avec les gens qu'ils connaissaient...grosses parties de rigolade avec eux, de l'humour à déterrer les morts, de l'argot Lyonnais à volonté...on se pâmait
Quand on y allait fallait prévoir large en temps, un vrai spectacle.
... Pareil, mon grand plaisir consistait à faire les " casses " ... c' était pour moi la Grand Messe du dimanche et je me souviens que j' avais réussi à piquer la DS 23 du paternel ( astiquée dans tous les recoins ...) pour essayer de trouver un énième vilebrequin pour mon trois palier de MGA et traversant la périphérie de Bruxelles, d' un coup mon oeil droit a été attiré par une " tache " rouge au fond d' une impasse ... gros coup de frein, marche arrière et ... c' était bien une MGA adossée au mur de briques ... négociation rapide avec le " Flahut " 100.000 Francs pour la voiture ( 150 € d' aujourd'hui ... ) et comme je ne voyais pas bien comment faire pour la ramener en France, démontage sur place du moteur et un, deux, trois dans le coffre de la DS ( immaculée ...!) Rentré en fin de journée, avant que mon père n' ait lui terminé la sienne ... impossible tout seul de sortir le dit moteur tout seul malgré qu' il se soit vidé de son huile dans le bac du coffre ...et de demander à un brave passant ( costaud ) de m' aider ... suivi d' un furieux nettoyage ... mais mon père s' est demandé longtemps pourquoi à chaque fois qu' il ouvrait son coffre, ça " puait " l' huile rance ...???
T'es pas resté amoureux des DS Yves ???
Pas normal.
Je prends mon pied tous les jours avec en ce moment.
Les casses c'est cuit maintenant...même mon "fils adoptif" (ancien arpête chez moi y'a 30 ans) qui en tient une, ne fait plus ce qu'il veut...ce sont des déconstructeurs, dépollueurs, tout est référencé, étiqueté, géré sur informatique.
Quand j'ai besoin d'une pièce, lui aussi gère ça avec le simple n° d'immat de l'auto. J'ai quand même mes petits cadeaux hein, faut pas pousser.
Modifié en dernier par temp42 le 17 oct. 2011, 18:10, modifié 1 fois.
DS + coffre = un vendredi à Genève pour prendre un moteur d'NSU, mis dans le coffre de la Ds de mon père et livré à mes mècanos. Samedi soir, mes mècanos tres en colère, ils avaient finis mon NSU mais mis deux ou trois fois le moteur sur la voiture. Gros problème. En rentrant de Genève, j'avais fait la course avec une BM et j'avais voilè la couronne du démarreur .
Modifié en dernier par jeanpierre le 17 oct. 2011, 18:12, modifié 1 fois.
mgb42 a écrit :T'es pas resté amoureux des DS Yves ???
Pas normal.
Je prends mon pied tous les jours avec en ce moment..
... Et pourtant, pour gagner trois sous, mais surtout pour le plaisir d' accompagner mon Grand Père qui connaissait tous les " bouchons Lyonnais " et les " auberges" qui bordaient la N7 et la Route Napoléon, je le menais dans sa 23 Pallas injection lui derrière et je faisais des Lille-Monaco et retour ( il n' y avait que des petits bouts d' autoroute mais surtout des Nationales avec traversée de Paris à la boussole par les boulevards ... ) avec arrêt à Vienne chez sa belle-soeur ( veuve, toujours vivante !!! ) et dés qu' on sortait d' un grand repas arrosé, je le surveillais du coin de l' oeil dans le rétro, calé qu' il était à l' arrière et quand je l' entendais ronfler ... zou ... sur la pédale de l' accélérateur et à tombeau ouvert ... quelle bagnole ...!!!et dieu sait que j' ai traversé la France une paire de fois du Nord au Sud au volant de sa DS, mais je n' en ai gardé aucune " nostalgie " car c' était pour moi à cette époque une voiture de " vieux " arrivés ... dans la vie
mgb42 a écrit :
Les casses c'est cuit maintenant...même mon "fils adoptif" (ancien arpête chez moi y'a 30 ans) qui en tient une, ne fait plus ce qu'il veut...ce sont des déconstructeurs, dépollueurs, tout est référencé, étiqueté, géré sur informatique.
Quand j'ai besoin d'une pièce, lui aussi gère ça avec le simple n° d'immat de l'auto.
???? ici quand j'ai voulu placer un alternateur sur la MGA, j'ai grimpé sur une première voiture, pour accéder à la Twingo posée sur son toit, et j'ai démonté toute la face avant pour sortir le morceau qui m'intéressait... idem pour la boite à fusible de Mondéo... Y'a toujours moyen de s'arranger, en allant discuter direct avec les mécanos au fond pourvu que ça dure !
Voilà une idée sympa de Sherlock. Je me permets de recoller ici des récits déjà postés.
Je me souviens... ma première visite en voiture ancienne dans un petit garage. Pour y récupérer, enfin, la MG B GT dont j'ai rêvé pendant 25 ans, et que j'ai abandonnée quelques jours après l'avoir achetée, chez celui qui n'a rien à envier à Monsieur Mendez.
Bonsoir,
Ah... je suis énervé, déçu, dépité, vexé, furieux, résigné, courroucé, affligé !
Ma B GT était à l'atelier depuis - tenez vous bien - plus de trois semaines. Petit atelier sympa, qui m'a été conseillé, dont on fait des louanges sur quelques forums de vieilles dames encore roulantes et pas encore croulantes, et qui m'a fait bonne impression.
J'avais déposé mon piège à filles chez Msieur Mendès pour :
- changer les joints spi de tambours, après qu'une fuite ait été détectée par ses soins lors de la première inspection, sur le tambour arrière gauche,
- traiter une minuscule bulle sous la voiture,
- vidanger et changer le filtre,
- resserrer toute la quincaillerie qui méritait d'être resserrée (trains roulants, et tout le toutim),
- résoudre une entrée d'eau située au niveau de la charnière droite du hayon, laissant couler un filet d'eau sur la tranche du dossier de banquette arrière.
J'ai été patient, mon joujou est extra, mais j'ai passé l'âge de l'impatience. Régulièrement, je prenais de ses nouvelles, la sachant bien seule suspendue en haut d'un pont.
Ce soir, on m'indique qu'elle est prête. Je m'organise, je vais la récupérer.
Avez-vous pu tout faire comme prévu ?
Euh, oui, alors, les joints spi, c'est bon, je les reçus vendredi, ah, je les ai attendus plus de quinze jours, mais c'est bon, c'est fait. Ça ne fuit plus !
Bon, vous m'en voyez ravi, dites-donc, ça a été long !
En fait, oui, mais comme ça, on a pris le temps.
Ah, oui, et pour le reste, c'est ok ?
Alors, voilà... J'ai tout resserré, je vous ai mis de la 20W50 comme dans les miennes, un nouveau filtre, et puis la broutille en dessous, c'est traité aussi, c'est pas de la rouille !
Bon, et donc, plus de fuite d'eau sur la banquette ?
Alors... Pour la fuite, il faut que je vois avec mon fournisseur, mais j'ai pas eu le temps... Avec ce rallye en Espagne, j'ai bien cru que je ne finirais pas la Jaguar à temps ! Ah, j'ai eu un peu peur pour elle. Votre fuite ? Déjà, les anglaises, ça fuit. Et puis, sous l'eau, vaut mieux éviter aussi, et faut pas chercher trop à tout résoudre non plus, hein ? me dit-il à peine convaincu, recherchant un acquiescement dans mon regard.
Bon... mais depuis trois semaines, et mes appels, vous n'avez pas regardé ???
Je vais m'y mettre, je les appelle, et je vous dis, hein...?...?...???...!
Voilà, c'est ça, vous me dites combien de temps ça prendrait, et combien ça me coûterait. Et on voit ensuite. D'ici là, je vais éviter les gouttes d'eau, et ne pas la laver.
C'est pas la peine de la laver en effet, je l'ai fait. Un petit coup de haute pression, de loin, à l'Elephant Bleu.
Ah, j'aurais préféré un coup de jet ou rien du tout ! D'autant que je l'avais polishée, lustrée et cirée pour l'hiver, lui dis-je un peu étonné.
Bon, sinon, je l'ai essayée, elle est saine, elle tourne très bien, je lui trouve une bonne forme, une condition très honorable. C'est tout bon, vous pouvez y aller Msieur Bergeade (je ne m'appelle pas Bergeade, et lui, pas Mendès, vous aviez saisi) !
Je sors ma carte bancaire pour régler la facture, me barrer et rouler un peu. Parce que j'en ai envie !
Ah, oui, la carte bancaire, on ne la prend pas ! Ah ça, c'est bien dommage, on n'y est pas encore passé !
C'est pas grave, vous me connaissez, je vous fais un virement dès ce soir, donnez-moi la facture !(que je me tire !).
J'ai réglé mes 325 € en arrivant chez moi. Malgré ce qui suit... A priori je survivrai délesté de 325 €, je ne sais pas si c'est cher, trop cher, dans la norme. A posteriori, je trouve ça cher ! V'là pourquoi...
Faire les 5 km, ça m'a pris peu de temps. Je n'ai pas roulé comme j'aurais voulu...
En effet, en freinant, sans appuyer fort, la roue gauche bloque, la voiture crabe violemment en tirant à gauche, et je dois corriger d'un quart de tour de volant à droite.
J'ai failli m'envoyer la voiture qui arrivait en face, en freinant gentiment dans le traffic, à 60 km/h...
J'appelle, je pense à l'essai routier facturé, je fulmine. Il fait nuit, je n'ai pas le temps ni l'envie d'y retourner.
J'explique.
Ah, ben c'est bizarre, je l'ai essayée, j'ai rien remarqué... Excusez-moi, je viens la chercher demain matin chez vous !
Il a eu la bonne réaction, je ne lui en veux pas, je lui confierai à nouveau. Mais ça m'agace !
Donc, c'est reparti pour... un tour, pour trois semaines, vraisemblablement ! Je déconne, je ne suis pas affligé, juste un peu... amusé. Je sais que ce genre de caprices est sûrement commun, mais quand même, le délai, l'essai facturé, et problème apparu en réglant le souci initial, c'est un trio qui fait désordre.
C'est peut-être juste un souci de réglage, mais ça aurait du être détecté à l'essai tellement c'est énorme (et dangereux).
Le tambour gauche, il aurait été dégraissé au dégraissant. J'ignore si ça fait partie de la procédure, ou si le tambour est mort après avoir reçu de l'huile.
En tout cas, un truc anormal se passe. En aviation, j'ai l'habitude d'être méfiant à chaque sortie d'atelier (les pannes surviennent statistiquement souvent en sortant de l'atelier). Ma première et dernière panne moteur, c'était en sortant d'atelier, le lendemain... J'ai l'habitude aussi de ne pas mener l'avion chez le chirurgien si aucune panne majeure l'impose.
Là, j'aurais peut-être mieux fait de garder mon suintement au tambour !!!! Pour le reste, le joint, la fuite d'eau, on verra ça plus tard... Quand il fera sec !
...juste après la messe ou c'était mon tour d' être enfant de choeur...ben fallait pas...sûr qu'une église a jamais autant rigolé, fou rire général de 200 ou 300 ados impossible à calmer...viré dans la foulée.
