Effectivement, c'est un vrai plaisir de voir l'évolution des lieux et leurs aménagements depuis des décennies.
Je ne suis pas assez assidu pour rechercher chaque endroit, d'ailleurs pas toujours facile de retrouver, les indices sont nombreux, mais parfois insuffisants. Sans compter des destructions complètes qui rendent impossible l'identification du lieu.
On remarque en priorité, l'effacement des petits commerces, notamment dans chaque petite ville.
Pour les grandes villes, c'est la réduction systématique des espaces de circulation et de stationnement, au profit de grandes places aux plaques dallées pour des errants en planche à roulettes et autres trottinettes.
Enfin, le plus intéressants, les gens.
Sur des images des années 60/70, la couleur des vêtements, des autos, des affiches, des vitrines ... On y sent un parfum de liberté.
Avant guerre, ça ne rigole pas. Les enfants sont en retrait (comme la fillette devant la porte à Vaucouleurs) et les adultes souvent au travail. Des conditions de vie très sommaires et l'hygiène très limite ... On y sent le courage et l'abnégation.
Après, on voyage dans cette France, souvent rurale, avec les souvenirs des sorties en auto avec son grand-père qui s'arrêtait à midi, au petit resto du village pour y manger un plat du jour et boire son verre de rouge, voire deux.
