Dans toutes les mécaniques bien huilées, un grain de sable peut toujours se glisser...
Selon l'encyclopédie Wikipédia, le Bûcher des Vanités a lieu le 7 février 1497 quand les disciples du moine Jérôme Savonarole rassemblent des milliers d’objets pour les brûler, à Florence, le jour du Mardi Gras.
Les objets visés par cette destruction sont ceux qui poussent au péché, spécialement ceux qui touchent à la vanité, comme les miroirs, les cosmétiques, les robes richement travaillées, les bijoux, les instruments de musique.
D’autres objets aboutissent sur le bûcher : livres immoraux, chansons non-religieuses, images licencieuses. Quelques chefs-d’œuvre de la peinture florentine, des nus d’inspiration mythologique de Botticelli sont portés par le peintre lui-même au bûcher.
De tels bûchers ne sont pas une invention de Savonarole, et accompagnaient fréquemment les sermons hors des églises de saint Bernardin de Sienne, dans la première moitié du XVe siècle.
Le roman de Tom Wolfe Le Bûcher des Vanités, publié en 1987, fait référence à cet événement, mais dans un contexte contemporain.
Le film de Brian de Palma diffusé hier sur Arte est une adaptation du roman de Tom Wolfe. Voici le synopsis :
A la suite d'un incident, un jeune milliardaire new-yorkais est accusé d'agression raciste par un journaliste ambitieux. Sa vie bascule bientôt dans l'angoisse.Marié, séduisant et ambitieux, le jeune Sherman McCoy gagne des millions à la Bourse, possède un magnifique appartement sur Park Avenue, en plein coeur de Manhattan, et se délasse en compagnie de sa ravissante maîtresse, Maria. Un jour, une stupide erreur d'aiguillage sur l'autoroute les conduit dans le Bronx. Une altercation avec deux jeunes Noirs, un démarrage en trombe, un choc sourd sous la voiture et la vie bien ordonnée de Sherman bascule brusquement dans l'angoisse. Peter Fallow, un journaliste en mal de scoop, s'empare de l'affaire et dénonce, sans la moindre preuve, une agression raciste. Un procureur ambitieux lui emboîte le pas...
A ceux qui n'ont pas vu ce film, je leur conseille de le faire absolument. Tom Hanks est génial en bouc émissaire idéal et Morgan Freeman phénoménal en juge impartial. Impossible de ne pas faire de rapprochement entre cette terrible histoire d'injustice qui ne tient qu'aux mensonges et l'affaire DSK.
Sans dévoiler la fin du film, on peut simplement se montrer optimiste, car comme dans le crime était presque parfait d'Alfred Hitchcock, on n'apprend dans Le Bûcher des Vanités de Brian de Palma que dans toutes les mécaniques bien huilées, un grain de sable peut toujours se glisser.
Pétition : Plus de 4 000 signatures en faveur de DSK, ajoutez la vôtre pour défendre la PRESOMPTION D'INNOCENCE
http://www.petitions24.net/comitedesoutiendsk
source :
http://alexandre-thomas-forum.blogs.nou ... nites.html