Années 70 !! Années de liberté, délicieusement politiquement incorrects,
où la police était là plutôt pour arrêter des bandits et non pas pour rester
au bord des routes avec leurs radars stupides pour nous rendre la vie
infernale et remplir les coffres des gouvernements, ainsi que les égos et
la bonne conscience des politiciens.
J'ai reçu ce mail d'un ami et cela vaut la peine d'être regardé.
En 1976, après avoir terminé son dernier film, Claude Lelouch s'est
trouvé avec un bobine où restait une dizaine de minutes non utilisés.
Il a alors eu l'idée géniale d'organiser une espèce de course dans la
capitale française. Sans demander d'autorisation à personne (eh, oui, cela
a existé, il n'y a pas si longtemps que ça) et avec l'aide de quelques-uns
de ses collaborateurs, Lelouch décide de tourner le film par un beau matin du
mois d'août, profitant ainsi d'une circulation plutôt légère.
Partant de la Porte Dauphine jusqu'à Montmartre, le trajet choisi est un
des plus beaux de la plus belles des villes : Av. Foch, Place de l'Etoile,
Champs Elysées, Concorde, Louvre, Opéra, Pigalle, Montmartre.
La voiture est une Ferrari 275 GTB, du metteur en scène lui même. Le film
a presque 9 minutes, en pleine vitesse par les rues de Paris, et il est
dit que, lorsqu'il a présenté le film au publique, le metteur-en--scène a été
interrogé pour donner des informations sur qui aurait piloté la voiture.
Il a répondu qu'il s'agissait d'un pilote de F-1, mais s'est refusé à
révéler son nom. Plus tard, après des investigations, la police parisienne
est arrivée à deux noms, Jacques Laffitte et Jacky Ickx.
http://video.google.com/videoplay?docid ... 3877111213
superbe démonstration de pilotage en plein Paris
Arrgh... Caro ton lien ne marche pas !!!
Bon je l'ai bidouillé un peu, pour moi ça à l'air de passer comme ça...
http://video.google.com/videoplay?docid ... 3877111213
La folie ce film, c'est trés impressionnant... et dangereux ! Heureusement le mec au volant est un pro et la circulation pas vraiment la même qu'aujourd'hui...
Bon je l'ai bidouillé un peu, pour moi ça à l'air de passer comme ça...
http://video.google.com/videoplay?docid ... 3877111213
La folie ce film, c'est trés impressionnant... et dangereux ! Heureusement le mec au volant est un pro et la circulation pas vraiment la même qu'aujourd'hui...
Cette video est tres connue et un peu bidon.
Je m'explique:
-Tout est basé sur la bande son du moteur, qui fait croire que ca va vite, alors qu'en fait, pas vraiment
Par exemple, il fait etoile-concorde en 1min10s, pour 2,3KM ce qui fait une moyenne de 125KM/H, c'est deja pas mal, mais selon le bruit, on est a fond de 5, donc sur ce genre de bagnole, pas loin de 250 Km/H
Ensuite les differentiels de vitesse sont assez faibles, avec les autres vehicules, et pire, les pietons tournent a peine la tete quand la voiture arrive a ces vitesses pretendues folles.
Je m'explique:
-Tout est basé sur la bande son du moteur, qui fait croire que ca va vite, alors qu'en fait, pas vraiment
Par exemple, il fait etoile-concorde en 1min10s, pour 2,3KM ce qui fait une moyenne de 125KM/H, c'est deja pas mal, mais selon le bruit, on est a fond de 5, donc sur ce genre de bagnole, pas loin de 250 Km/H
Ensuite les differentiels de vitesse sont assez faibles, avec les autres vehicules, et pire, les pietons tournent a peine la tete quand la voiture arrive a ces vitesses pretendues folles.
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olivier.r
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Nordiste
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Re: superbe démonstration de pilotage en plein Paris
C'est pas possible, c'est un jeu vidéo : 10 feux rouges GRILLES, c'est de l'inconcience. Si cela est réel : c'est inadmissible, de la folie !!!CAROLINE a écrit :Années 70 !! Années de liberté, délicieusement politiquement incorrects,
où la police était là plutôt pour arrêter des bandits et non pas pour rester
au bord des routes avec leurs radars stupides pour nous rendre la vie
infernale et remplir les coffres des gouvernements, ainsi que les égos et
la bonne conscience des politiciens.
J'ai reçu ce mail d'un ami et cela vaut la peine d'être regardé.
En 1976, après avoir terminé son dernier film, Claude Lelouch s'est
trouvé avec un bobine où restait une dizaine de minutes non utilisés.
Il a alors eu l'idée géniale d'organiser une espèce de course dans la
capitale française. Sans demander d'autorisation à personne (eh, oui, cela
a existé, il n'y a pas si longtemps que ça) et avec l'aide de quelques-uns
de ses collaborateurs, Lelouch décide de tourner le film par un beau matin du
mois d'août, profitant ainsi d'une circulation plutôt légère.
Partant de la Porte Dauphine jusqu'à Montmartre, le trajet choisi est un
des plus beaux de la plus belles des villes : Av. Foch, Place de l'Etoile,
Champs Elysées, Concorde, Louvre, Opéra, Pigalle, Montmartre.
La voiture est une Ferrari 275 GTB, du metteur en scène lui même. Le film
a presque 9 minutes, en pleine vitesse par les rues de Paris, et il est
dit que, lorsqu'il a présenté le film au publique, le metteur-en--scène a été
interrogé pour donner des informations sur qui aurait piloté la voiture.
Il a répondu qu'il s'agissait d'un pilote de F-1, mais s'est refusé à
révéler son nom. Plus tard, après des investigations, la police parisienne
est arrivée à deux noms, Jacques Laffitte et Jacky Ickx.
http://video.google.com/videoplay?docid ... 3877111213
J'ai entendu mon porte monnaie sangloter en regardant ta video bug
Pour celle de lelouche, je la connais depuis une dizaine d'année. Et je trouve toujours que le pilote aurais dû être jugé pour tentative de meutre avec circonstances agravantes sur l'ensemble de la population de la ville. Ca me fait penser aux mecs qui se tapent un 90 en bas de chez moi, alors que c'est une zone 30 avec une école de cours elementaire...
-
Pierrot123
- Messages : 369
- Enregistré le : 05 mars 2005, 22:46
lol, le vieu trucage sonoreRom a écrit :Arrgh... Caro ton lien ne marche pas !!!
Bon je l'ai bidouillé un peu, pour moi ça à l'air de passer comme ça...
http://video.google.com/videoplay?docid ... 3877111213
La folie ce film, c'est trés impressionnant... et dangereux ! Heureusement le mec au volant est un pro et la circulation pas vraiment la même qu'aujourd'hui...
c'est clair que ce film est bidon et que la sensation de vitesse est uniquement donné par la bande son.
(ligne pointillé qui défilent au ralenti, le mec double des voitures qui roulent à peine moins vite que lui...)
C'est exactement ce que recherche les MGtistes qui mettent des filtres à air KN sur leur F/TF
-
François - Lille
- Messages : 819
- Enregistré le : 08 janv. 2005, 00:50
- Contact :
La sensation de vitesse est également donnée par une caméra placée proche de la route.
Cela dit, je ne comprends pas pourquoi les admin n'ont pas censuré ce post. Un petit jeunot qui avait fait une video un peu folle en tf, c'était fait insulter et censurer. Mais là, c'est du Lelouche alors vous comprenez...
Cela dit, je ne comprends pas pourquoi les admin n'ont pas censuré ce post. Un petit jeunot qui avait fait une video un peu folle en tf, c'était fait insulter et censurer. Mais là, c'est du Lelouche alors vous comprenez...
Modifié en dernier par François - Lille le 21 mars 2006, 20:50, modifié 1 fois.
Je suis daccord avec pas mal d entre vous .
En regardant la vidéo je me suis dis il y a un truc de louche car a fond de 5 eme (rupteur) le gars double une pauvre 404 diesel dans la cote de la rue de la paix en 10 secondes alors qu on ne devrait meme pas l avoir vu
Et avec le revetement de l etoile et de la concorde il ne peut pas arrriver a 220 or il retrograde a peine.
Par contre griller les feux comme il le fait *SMS* idiot et inconcient meme en s appelant sena ou prost.
Dernier point je pense qu aujourdhui on peut faire mieux a 16h de l apres midi il suffit de prendre les voies de bus
En regardant la vidéo je me suis dis il y a un truc de louche car a fond de 5 eme (rupteur) le gars double une pauvre 404 diesel dans la cote de la rue de la paix en 10 secondes alors qu on ne devrait meme pas l avoir vu
Et avec le revetement de l etoile et de la concorde il ne peut pas arrriver a 220 or il retrograde a peine.
Par contre griller les feux comme il le fait *SMS* idiot et inconcient meme en s appelant sena ou prost.
Dernier point je pense qu aujourdhui on peut faire mieux a 16h de l apres midi il suffit de prendre les voies de bus
Pierrot123 a écrit :lol, le vieu trucage sonore
c'est clair que ce film est bidon et que la sensation de vitesse est uniquement donné par la bande son.
Lol lol lol si tu veux Pierrot, n'empêche que son exageré ou pas le run de fou furieux est bien là !
Peut être le mot Ferrari vous fait tinter des images de 360 modena, F40 ou autres Testarossa mais il faut un peu remettre la situation dans son époque... on est en 1976 et la 275 GTB est de 1965...
Son V12 devellopait 280ch, et même si elle montait techniquement à plus de 220km/h, le 0 à 100km/h tournait à 7s et le 1000m DA à 26s (7,8s et 28,2s pour une TF160...).
De plus elle n'était chaussée qu'en 205 14" (combien sur les MGF déjà ?) et je ne parle même pas du chassis, freins et suspensions qui devaient être à des années lumières des standards sportifs actuels... Youpi sur les pavés Parisiens...
Certes une Clio RS ferait problablement aussi "bien" (ou pire, cela dépend comment on voit les choses...) aujourd'hui, à l'exception bien sûr de la melodie du V12... Mais vous croyez qu'on peut rouler si facilement à 250Km/h en pleine ville ?
Remis dans son contexte, quand on voit la durée non-stop du run (9min), les trajectoires, la prise de risque, etc... même avec un son arrangé et une prise de vue basse pour amplifier les sensations (forcement, on est au cinéma...), cette "performance" n'est pas à la portée du 1er venu...
Allez on essaie de lever un peu le voile... J'ai fait ma petite enquête et ce film fait encore pas mal parler de lui aujourd'hui (chez nos amis ricains et britains surtout), notamment car longtemps resté en dehors du marché (à une époque les VHS pirates se négociaient jusqu'à 100$ !), un anglais a récemment racheté les droits pour l'editer en DVD (Lelouch n'étant lui même pas convaincu qu'un DVD de 9mn était viable à la vente...).
1°) Donc il a bien été filmé sur route ouverte, Lelouch avait fait la demande aux autorités pour la fermeture des voies, ce qu'il lui a été refusé. Le film s'est donc effectué comme ça, à 5h30 du matin un dimanche d'aout afin de limiter au maximum la circulation. Le seul élément de sécurité étant en la personne d'Élie Chouraqui équipé d'un talkie-walkie "veillant" au passage le plus dangereux au niveau des guichets du louvre...
2°) Oui le son est doublé (Peut être une Ferrari de compet ?) car le but avoué du film était de secouer le public en salle, la prise de son live était trop faible et comportait trop de phases de baisse et de maintien en régime...
3°) Pour le pilote, malgré les rumeurs il semblerait finalement que ce soit bien Lelouch himself au volant (c'est un passionné qui à couru en compétition).
4°) Pas mal de personnes se sont amusées à chronométrer sa performance à l'aide de cartes comme googleEarth. La vitesse moyenne est de 80km/h sur la totalité du parcours (11,4Km) ce qui reste assez exceptionnel. La partie Etoile/Concorde est effectivement comme l'a dit Pob aux alentours de 120Km/h de moyenne...
Les portions les plus rapides du parcours restent de porte dauphine jusqu'a Etoile et surtout depuis Concorde tout le long du Louvre ou il dépasserait les 200Km/h.
5°) Pour la voiture le doute plane encore, beaucoup s'accordent à dire que c'est effectivement la 275 GTB de Lelouch, mais d'autres parlent plutot d'une grosse Mercedes avec cette photo à l'appui :
6°) Lelouch s'est fait tapé sur les doigts dès la 1ère diffusion du film, mais comme vous pourrez le lire ça ne s'est finalement pas si mal passé pour lui :
Je roule comme Trintignant dans Un homme et une femme, pied au plancher, compteur bloqué à cent quatre-vingts, prenant tous les risques. Et même davantage, puisque je ne suis pas au rallye de Monte-Carlo, mais en plein Paris. À côté de moi, mon chef opérateur contrôle la vitesse de la caméra accrochée au pare-chocs. Nous brûlons systématiquement tous les feux rouges. Les rues et les avenues défilent à une vitesse terrifiante.
A ce moment là, je me dis que les spectateurs seront collés à leurs fauteuils, écrasant du pied un frein imaginaire. Car c'est un film, bien sûr, que je tourne. Neuf minutes trente secondes. Neuf minutes trente secondes de pellicule, c'est ce qui me restait à la fin du tournage de Si c'était à refaire, au moment des rendus. Trouvant dommage de laisser perdre ces précieux trois cents mètres de pellicule, j'en ai profité pour réaliser un projet qui me tenait à c?ur depuis longtemps : un film en un seul plan-séquence où la caméra traverserait Paris à grande vitesse, son regard étant celui d'un homme qui conduit comme un fou parce qu'il est en retard à un rendez-vous.
J'avais eu cette idée un jour où, moi qui suis toujours ponctuel, j'étais dans la même situation. Comme il était vital que j'arrive à l'heure, j'ai traversé Paris à une vitesse hallucinante, brûlant des feux rouges, empruntant des sens interdits, prenant des risques insensés. Comme je suis en train de le faire en ce moment même. Cinq cent soixante-dix secondes, pas une de plus, c'est le temps que j'ai pour effectuer le trajet porte Dauphine-place du Tertre. Avec deux principaux problèmes techniques. Le premier consiste à coordonner le parcours de la voiture avec l'action des dix dernières secondes, quand Gunilla, ma compagne de l'époque (qui est aussi la mère de ma fille Sarah) s'avancera vers le véhicule qui s'arrêtera devant elle. C'est le bruit du moteur, à mon approche de la place du Tertre, qui l'avertira qu'il est temps de s'avancer jusque dans le champs de la caméra. Le second problème réside dans l'impossibilité d'assurer la sécurité de l'opération. J'ai limité les risques en tournant ce film cascade au mois d'août, à cinq heures trente du matin, au lever du jour. La circulation est donc quasiment inexistante. Je n'ai pu cependant obtenir l'autorisation de bloquer les rues débouchant sur mon parcours. Un véhicule peut donc déboîter devant moi à n'importe quel moment. Si cela se produit, je prie pour avoir le coup d'?il et les réflexes nécessaires pour réagir au quart de seconde. L'étape la plus dangereuse du parcours demeure le passage des guichets du louvre. Il n'y a aucune visibilité à la sortie. Si une voiture surgit à ce moment devant mon capot, la collision sera inévitable. J'ai donc posté mon assistant, Élie Chouraqui, à cet endroit stratégique. Grâce à son talkie-walkie, il me préviendra en cas de danger. J'arrive à la hauteur des guichets du Louvre. Aucun signal de la part de « Chouchou ». Je fonce. Le reste du parcours s'accomplit sans problème. Je ralentis place du Tertre, et Gunilla, avec un chronométrage parfait, s'avance à ma rencontre. Un quart d'heure plus tard, je retrouve Chouraqui, en train de bricoler son « talkie ».
? Qu'est ce qui se passe ?
? C'est cette saloperie ! me dit-il en désignant l'appareil. Il est tombé en panne au début de la prise !
J'ai un grand frisson d'angoisse rétrospectif.
Debout dans le bureau du préfet de police, j'ai la sensation d'être un enfant puni. Je m'apprête d'ailleurs à l'être et sévèrement.
D'une voix de procureur, le préfet, qui m'a personnellement convoqué, dresse à mon intention la liste de toutes les infractions que j'ai commises pendant les quelques minutes de tournage de Pour un rendez-vous. Elle est interminable. Quand il a fini, il lève sur moi un ?il noir et dit en avançant la main :
? Remettez-moi votre permis de conduire, s'il vous plait.
Le moment serait mal choisi pour discuter. Je m'exécute. Le préfet de police s'empare du document, le contemple rêveusement pendant quelques secondes, puis... me le rend avec un large sourire.
? Je m'étais engagé à vous le retirer, me dit-il. Mais je n'ai pas précisé pour combien de temps.
Devant ma stupéfaction, il ajoute :
? Mes enfants adorent votre petit film ! »
Claude Lelouch
Voili Voilà... De toute façon la prochaine fois on fait la même avec Charly, du vieux port jusqu'aux pieds de Notre-Dame de la Garde...
1°) Donc il a bien été filmé sur route ouverte, Lelouch avait fait la demande aux autorités pour la fermeture des voies, ce qu'il lui a été refusé. Le film s'est donc effectué comme ça, à 5h30 du matin un dimanche d'aout afin de limiter au maximum la circulation. Le seul élément de sécurité étant en la personne d'Élie Chouraqui équipé d'un talkie-walkie "veillant" au passage le plus dangereux au niveau des guichets du louvre...
2°) Oui le son est doublé (Peut être une Ferrari de compet ?) car le but avoué du film était de secouer le public en salle, la prise de son live était trop faible et comportait trop de phases de baisse et de maintien en régime...
3°) Pour le pilote, malgré les rumeurs il semblerait finalement que ce soit bien Lelouch himself au volant (c'est un passionné qui à couru en compétition).
4°) Pas mal de personnes se sont amusées à chronométrer sa performance à l'aide de cartes comme googleEarth. La vitesse moyenne est de 80km/h sur la totalité du parcours (11,4Km) ce qui reste assez exceptionnel. La partie Etoile/Concorde est effectivement comme l'a dit Pob aux alentours de 120Km/h de moyenne...
Les portions les plus rapides du parcours restent de porte dauphine jusqu'a Etoile et surtout depuis Concorde tout le long du Louvre ou il dépasserait les 200Km/h.
5°) Pour la voiture le doute plane encore, beaucoup s'accordent à dire que c'est effectivement la 275 GTB de Lelouch, mais d'autres parlent plutot d'une grosse Mercedes avec cette photo à l'appui :
6°) Lelouch s'est fait tapé sur les doigts dès la 1ère diffusion du film, mais comme vous pourrez le lire ça ne s'est finalement pas si mal passé pour lui :
Je roule comme Trintignant dans Un homme et une femme, pied au plancher, compteur bloqué à cent quatre-vingts, prenant tous les risques. Et même davantage, puisque je ne suis pas au rallye de Monte-Carlo, mais en plein Paris. À côté de moi, mon chef opérateur contrôle la vitesse de la caméra accrochée au pare-chocs. Nous brûlons systématiquement tous les feux rouges. Les rues et les avenues défilent à une vitesse terrifiante.
A ce moment là, je me dis que les spectateurs seront collés à leurs fauteuils, écrasant du pied un frein imaginaire. Car c'est un film, bien sûr, que je tourne. Neuf minutes trente secondes. Neuf minutes trente secondes de pellicule, c'est ce qui me restait à la fin du tournage de Si c'était à refaire, au moment des rendus. Trouvant dommage de laisser perdre ces précieux trois cents mètres de pellicule, j'en ai profité pour réaliser un projet qui me tenait à c?ur depuis longtemps : un film en un seul plan-séquence où la caméra traverserait Paris à grande vitesse, son regard étant celui d'un homme qui conduit comme un fou parce qu'il est en retard à un rendez-vous.
J'avais eu cette idée un jour où, moi qui suis toujours ponctuel, j'étais dans la même situation. Comme il était vital que j'arrive à l'heure, j'ai traversé Paris à une vitesse hallucinante, brûlant des feux rouges, empruntant des sens interdits, prenant des risques insensés. Comme je suis en train de le faire en ce moment même. Cinq cent soixante-dix secondes, pas une de plus, c'est le temps que j'ai pour effectuer le trajet porte Dauphine-place du Tertre. Avec deux principaux problèmes techniques. Le premier consiste à coordonner le parcours de la voiture avec l'action des dix dernières secondes, quand Gunilla, ma compagne de l'époque (qui est aussi la mère de ma fille Sarah) s'avancera vers le véhicule qui s'arrêtera devant elle. C'est le bruit du moteur, à mon approche de la place du Tertre, qui l'avertira qu'il est temps de s'avancer jusque dans le champs de la caméra. Le second problème réside dans l'impossibilité d'assurer la sécurité de l'opération. J'ai limité les risques en tournant ce film cascade au mois d'août, à cinq heures trente du matin, au lever du jour. La circulation est donc quasiment inexistante. Je n'ai pu cependant obtenir l'autorisation de bloquer les rues débouchant sur mon parcours. Un véhicule peut donc déboîter devant moi à n'importe quel moment. Si cela se produit, je prie pour avoir le coup d'?il et les réflexes nécessaires pour réagir au quart de seconde. L'étape la plus dangereuse du parcours demeure le passage des guichets du louvre. Il n'y a aucune visibilité à la sortie. Si une voiture surgit à ce moment devant mon capot, la collision sera inévitable. J'ai donc posté mon assistant, Élie Chouraqui, à cet endroit stratégique. Grâce à son talkie-walkie, il me préviendra en cas de danger. J'arrive à la hauteur des guichets du Louvre. Aucun signal de la part de « Chouchou ». Je fonce. Le reste du parcours s'accomplit sans problème. Je ralentis place du Tertre, et Gunilla, avec un chronométrage parfait, s'avance à ma rencontre. Un quart d'heure plus tard, je retrouve Chouraqui, en train de bricoler son « talkie ».
? Qu'est ce qui se passe ?
? C'est cette saloperie ! me dit-il en désignant l'appareil. Il est tombé en panne au début de la prise !
J'ai un grand frisson d'angoisse rétrospectif.
Debout dans le bureau du préfet de police, j'ai la sensation d'être un enfant puni. Je m'apprête d'ailleurs à l'être et sévèrement.
D'une voix de procureur, le préfet, qui m'a personnellement convoqué, dresse à mon intention la liste de toutes les infractions que j'ai commises pendant les quelques minutes de tournage de Pour un rendez-vous. Elle est interminable. Quand il a fini, il lève sur moi un ?il noir et dit en avançant la main :
? Remettez-moi votre permis de conduire, s'il vous plait.
Le moment serait mal choisi pour discuter. Je m'exécute. Le préfet de police s'empare du document, le contemple rêveusement pendant quelques secondes, puis... me le rend avec un large sourire.
? Je m'étais engagé à vous le retirer, me dit-il. Mais je n'ai pas précisé pour combien de temps.
Devant ma stupéfaction, il ajoute :
? Mes enfants adorent votre petit film ! »
Claude Lelouch
Voili Voilà...
De toute façon la prochaine fois on fait la même avec Charly, du vieux port jusqu'aux pieds de Notre-Dame de la Garde... 
alors Messieurs prets pour l'arsouille?
j'avoue que la j'ai peur pour lui
http://video.google.com/videoplay?docid ... 7680929567
la S3 a du se demander ce qui se passait
j'avoue que la j'ai peur pour lui
http://video.google.com/videoplay?docid ... 7680929567
la S3 a du se demander ce qui se passait
Pour le film de lelouch hormis les risques inconsidérés qu'il a pris, le contexte est assez grisant.
La nostalgie de l'époque, la voiture de sport associée à une grande ville ou normalement on roule au cul à cul, j'ai trouvé ça envoutant.
Il faudrait se rememorer la scène quand on est bloqué dans les embouteillages urbains.
Le bémol bien sur c'est que la sécurité ne soit pas assurée (en 1976 lelouch avait l'age ou on aurait tous révé faire ça je pense).
La nostalgie de l'époque, la voiture de sport associée à une grande ville ou normalement on roule au cul à cul, j'ai trouvé ça envoutant.
Il faudrait se rememorer la scène quand on est bloqué dans les embouteillages urbains.
Le bémol bien sur c'est que la sécurité ne soit pas assurée (en 1976 lelouch avait l'age ou on aurait tous révé faire ça je pense).
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