Oui bien sur, ceux qui sont restés dans le métier se sont "fondus" chez les photograveurs et quelques autres à la photocompo, les moins chanceux ont été reclassés aux NMPP, à la ficelle comme ont disait...
Le terme pour désigner ce métier c'était clicheur, galvanotypeur/stéréotypeur...Cela comprenait la gravure aussi...il fallait savoir faire une retouche de lettre au besoin sur la presse...Savoir conduire des bains de cuivrage ou de..chromage

C'était un métier qui demandait à connaitre beaucoup de spécificités et déjà une certaine polyvalence...
J'ai gardé de nombreuses années des flancs de "une" importantes et quelques clichés stéréo du Monde (plus petit format).
Les clichés ont été un jour fondus pour faire des balles pour Colt Frontières et les flancs ont été dévorés par les rats dans une cave...
Tu as de beaux objets, félicitations... j'aurais bien récupéré une fondeuse et une roto, mais je n'avais ni la place ni l'âme d'un collectionneur...encore moins d'un ferrailleur.
Pourtant il y avait de quoi faire fortune avec la ferraille et le plomb lorsque les imprimeries de presses parisiennes ont été démantelés les unes après les autres.
J'ai donné mon compte fil, il me reste quelques outils pour le "dressage" des galvanos...(matoirs)
En revanche je regrette de ne plus avoir de photos, à l'époque on ne mitraillait pas non plus comme aujourd'hui.
Un monument des imprimeries de presse parisienne...
http://lafabriquedeparis.blogspot.fr/20 ... al-de.html