Forum MG

je me suis aperçu que le cache-culbuteurs était couvert de "mayonnaise" à l'intérieur

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j'ai fait vidange d'huile moteur, celle-ci semblait de couleur normale

les culbuteurs ne semblent pas atteints

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les bougies semblent de couleur normale aussi:

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la mayonnaise retirée du cache-soupapes, déjà une belle quantité,


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qu'en pensez-vous, le joint de culasse se barre ?

Pas forcément.

Ce n'est probablement que de la condensation air/huile accumulée sur une auto qui ne roule jamais ou ne fait que de très petits parcours.
Une vidange moteur bien chaud devrait évacuer tout ça, avec un produit de nettoyage dans l'huile avant vidange c'est encore mieux.

Oui, pareille, vapeurs de condensation. Pas de quoi s'inquiéter outre mesure...

comme les autres, condensation
à mon avis la carburation est un peu pauvre

Du moment que l'huile moteur à gardée son intégrité ce n'est pas grave. Comme dit précédemment
c'est lié à des gouttelettes de condensation qui se déposent sur le cache culbuteurs.
Un bon nettoyage un peu de surveillance avec une analyse de l'utilisation de la voiture, les distances parcourues, l'endroit où elle est garée etc... Il y a quand même une cause.

ouf!

je n'osais pas trop croire à de la condensation,

la voiture est restée 6 mois sans rouler pour cause de peinture complète, elle a depuis roulé à peu près 1.000 km en 1 mois environ, c'est en faisant la vidange moteur que j'ai remarqué cette mayonnaise, je tiens quand même ça à l'œil, merci de vos avis

kdouze a écrit :ouf!
je n'osais pas trop croire à de la condensation,
la voiture est restée 6 mois sans rouler pour cause de peinture complète, elle a depuis roulé à peu près 1.000 km en 1 mois environ...

Par temps froid et humide !... Ne cherche pas plus loin.
Je fais ma vidange, une fois par an, à la sortie de l'hiver c'est à dire chaque début du mois d'avril ; Elle est programmée pour la semaine prochaine.

Les très petits parcours génèrent bien cette accumulation, la vapeur n'a pas le temps d'être évacuée et ça contamine l'huile.

et a la jauge?

Perso, je reste dubitatif sauf si la voiture est garée dans un endroit grave humide....
Ce qui est rassurant c'est quand même que les culbuteurs ne soient pas contaminés

Ce qui est rassurant c'est quand même que les culbuteurs ne soient pas contaminés

Tout ceci prouve à l' évidence, mon cher Dany, qu'il ne s' agit que d' une émulsion de vapeurs d'huiles et de vapeur d' eau due au travail/martelage de la culbuterie dans l' endroit le plus chaud du moteur. Ca s' explique surtout dans le cas de véhicules qui parcourent de petits trajets et non l'inverse. Dans ce cas ça condense grave dans le cache culbuteurs.
Quoiqu'il en soit, la dernière mayo que j' ai consommée était plus appétisante et je vous laisse celle-ci.
Mais j' ai bien cru un moment que l' eau était devenue miscible à l'huile ?

Mais j' ai bien cru un moment que l' eau était devenue miscible à l'huile ?


C'est justement cette répulsion entre l'eau et les corps gras qui est utilisée pour l'impression offset!

c'est vrai que durant les travaux de peinture la voiture était stockée dans un hangar sans chauffage et a souvent été déplacée suivant les nécessités, sinon ne vous tracassez pas;
quand je monte dedans c'est pour rouler au minimum 50 km

lave ton cache par conviction ? fait une vidange et roule pas de probleme et soucis

Bonjour, je me suis rendu compte de la même chose depuis que j ai changé mon JdC laborieusement.

J espere qu il s agit également de condensation, surtout que pour souvenir j avais par erreur introduit de l eau vinaigrée dans le circuit d huile.

J ai donc fait une vidange mais j espere que la condensation vient de là.

J ai nettoyé en attendant et je surveille le niveau d eau. La voiture ne chauffe pas. Elle est restée déculassée au moins 2 mois.

J espere que Le JdC n est pas en cause parce que !

Mais je pense que la pression d huile est plus importante que celle de l eau donc si *SMS* (encore) le JdC le ldr serait souillé d huile ce qui n est pas le cas. (pour le moment)

Dam1985 a écrit :surtout que pour souvenir j avais par erreur introduit de l eau vinaigrée dans le circuit d huile.

Moi aussi j'en mets toujours dans ma mayonnaise, avec un peu de poivre et de fines herbes.

@dany B
"C'est justement cette répulsion entre l'eau et les corps gras qui est utilisée pour l'impression offset! "

Ah....connaisseur de l'imposition in octavo en "ailes de moulins"....

Santalier a écrit :@dany B
"C'est justement cette répulsion entre l'eau et les corps gras qui est utilisée pour l'impression offset! "

Ah....connaisseur de l'imposition in octavo en "ailes de moulins"....

Oui, ancien Clicheur...ancien de par mon age mais surtout depuis que le plomb a disparu des imprimeries, remplacé par l'offset!

Respect!

2Berny69 a écrit :Respect!

Respect, je ne sais pas , mais j'ai vécu cette ambiance là...
Pourtant à cette époque ,je ne buvais que de l'eau ou presque!!!

http://www.presse-comite.org/1988/08/ca ... s-de-bois/

http://www.presse-comite.org/galerie-photo/

J'ai bien connu les deux gaillards sur la photo "fonte et enlevage des clichés"

Il faisait jamais moins de 30 °C dans ces ateliers, le travail était assez physique...
On brassait 2 à 3 tonnes de plomb chacun en moins de 4 heures...chaleur, poussières/vapeur de plomb , amiante...
Même pas mort!

Respect! Car c'était le métier d'un de mes grand-pères que j'ai peu connu et qui travaillait au Progrès de Lyon. Il était beaucoup plus jeune que je le suis aujourd'hui mais était très fatigué probablement par le métier..
Tiens pour blaguer: "Le travail c'et bien, mais j'en ferais pas un métier"

C'était pas le seul métier, une autre époque agrémentée de duretés et de guerres.

Mon grand père adoré était charbonnier.
Lui fallait d'abord pelleter pour charger les sacs.
Puis charger le camion sac par sac.
Quelquefois fallait pousser le camion antédiluvien pour qu'il démarre.
Puis décharger le camion en montant les sacs dans les vieux immeubles sans ascenseur.
C'était évidemment en plein hiver tôt le matin.
Facilement 10 tonnes à brasser par jour dans la poussière.
C'était un colosse;
Mais à 55 ans il était au bout du rouleau après avoir avalé des m3 de poussière de charbon.
Heureusement bien connu et respecté il avait pu vendre son commerce et se faire embaucher aux Docks Lyonnais jusqu'à 60 ans pour espérer avoir une retraite un peu moins indigente...dont il n'a finalement jamais pu profiter.

Drôle de mayonnaise

Oldtimer42 a écrit :C'était pas le seul métier, une autre époque agrémentée de duretés et de guerres.

Mon grand père adoré était charbonnier.
Lui fallait d'abord pelleter pour charger les sacs.
Puis charger le camion sac par sac.
Quelquefois fallait pousser le camion antédiluvien pour qu'il démarre.
Puis décharger le camion en montant les sacs dans les vieux immeubles sans ascenseur.
C'était évidemment en plein hiver tôt le matin.
Facilement 10 tonnes à brasser par jour dans la poussière.
C'était un colosse;
Mais à 55 ans il était au bout du rouleau après avoir avalé des m3 de poussière de charbon.
Heureusement bien connu et respecté il avait pu vendre son commerce et se faire embaucher aux Docks Lyonnais jusqu'à 60 ans pour espérer avoir une retraite un peu moins indigente...dont il n'a finalement jamais pu profiter.



Drôle de mayonnaise

Les mineurs n'étaient pas en reste non plus...Pas plus que les conducteurs de locomotives à charbon...

dany B a écrit :

Santalier a écrit :@dany B
"C'est justement cette répulsion entre l'eau et les corps gras qui est utilisée pour l'impression offset! "

Ah....connaisseur de l'imposition in octavo en "ailes de moulins"....

Oui, ancien Clicheur...ancien de par mon age mais surtout depuis que le plomb a disparu des imprimeries, remplacé par l'offset!

Amusant, Dany ex imprimeur, je suis Graveur et j'ai encore quelque relique du temps du plomb (que je n'utilise plus trop) une typo Heidelberg et une presse platine pour la découpe de même marque.



Sinon ma préférence va à l'origine de l'imprimerie, bien avant l'offset :


En tant que clicheur tu as dû connaitre les techniques de photogravure ?

Oui bien sur, ceux qui sont restés dans le métier se sont "fondus" chez les photograveurs et quelques autres à la photocompo, les moins chanceux ont été reclassés aux NMPP, à la ficelle comme ont disait...
Le terme pour désigner ce métier c'était clicheur, galvanotypeur/stéréotypeur...Cela comprenait la gravure aussi...il fallait savoir faire une retouche de lettre au besoin sur la presse...Savoir conduire des bains de cuivrage ou de..chromage C'était un métier qui demandait à connaitre beaucoup de spécificités et déjà une certaine polyvalence...
J'ai gardé de nombreuses années des flancs de "une" importantes et quelques clichés stéréo du Monde (plus petit format).
Les clichés ont été un jour fondus pour faire des balles pour Colt Frontières et les flancs ont été dévorés par les rats dans une cave...

Tu as de beaux objets, félicitations... j'aurais bien récupéré une fondeuse et une roto, mais je n'avais ni la place ni l'âme d'un collectionneur...encore moins d'un ferrailleur.
Pourtant il y avait de quoi faire fortune avec la ferraille et le plomb lorsque les imprimeries de presses parisiennes ont été démantelés les unes après les autres.
J'ai donné mon compte fil, il me reste quelques outils pour le "dressage" des galvanos...(matoirs)
En revanche je regrette de ne plus avoir de photos, à l'époque on ne mitraillait pas non plus comme aujourd'hui.


Un monument des imprimeries de presse parisienne...

http://lafabriquedeparis.blogspot.fr/20 ... al-de.html