Tiens, une anecdote à propos de ''mousse châssis''...
Dans une première vie, j'avais acheté une monoplace Elina, déjà assez ancienne à l'époque.
Un jour, lors d'une course de côte en région parisienne, j'ai senti sous mon postérieur, et à plusieurs reprises, le fond de mon engin taper sur le sol. J'ai vérifié à l'arrivée si mes réglages avaient changé (???), mais non, les bagues des amortisseurs filetés étaient toujours bien aux repères !
Dans la manche suivante, ça s'est aggravé et j'ai eu la désagréable impression de conduire une auto un peu... désarticulée.
Lors du chargement sur la remorque, on s'est aperçus d'une souplesse très inhabituelle et au garage, on a constaté que la monoplaces n'était pas loin de se couper en deux !!!
Le châssis tubulaire semblait avoir cédé. On a entrepris de découper la partie intérieure de la double cloison, remplie au départ de mousse pour en augmenter la rigidité, et là..... Le constructeur avait cru bien faire en faisant passer l'eau du radiateur situé dans le nez, vers l'arrière et le moteur, par les tubes du châssis... Il ne pensait sans doute pas que longtemps après, des hurluberlus rouleraient encore avec !
La corrosion a fait tranquillement son oeuvre, rongeant les tubes jusqu'à occasionner des fuites aux soudures, et l'eau était bien gentiment gardée par la mousse, dans une espèce de mélange peu ragoûtant !
Voilà donc l'avantage de ces mousses à cellules ouvertes, ça conserve parfaitement bien l'humidité !
A méditer...